25-07-2019 09:05 - Lô Gourmo Abdoul (UFP): "Les résultats du dernier scrutin ne reflètent nullement la vérité des urnes"

Lô Gourmo Abdoul (UFP):

Le Calame : La présidentielle du 22 juin est désormais derrière nous. Le conseil Constitutionnel a validé les résultats proclamés par la CENI, le 24 juin, donnant ainsi la victoire du candidat du pouvoir, Ghazwani. Quelle évaluation vous faites de ce scrutin ?

Lô Gourmo Abdoul : Ce scrutin est dans la ligne de tous ceux que ce pays a connus jusqu’ici, en terme de manipulation électorale, d’absence de transparence et de fraude. Depuis plus d’une année, l’opposition démocratique et la société civile ont tiré la sonnette d’alarme sur ce qui se tramait, avec pour toile de fond la volonté du Chef de l’Etat de maintenir son régime militaro-affairiste soit par réforme pour un 3ème mandat, soit en faisant élire un homme de grande confiance.

Cette dernière solution s’est imposée en définitive. Elle a été mise en œuvre à travers un verrouillage hermétique de l’ensemble du processus électoral, à tous les niveaux : de la récupération par dizaines de milliers de cartes d’identité des électeurs jusqu’à la confection directe des bulletins de vote par l’un des plus zélés soutiens financiers du président sortant, en passant par l’absence d’un fichier électoral véritable, la composition politiquement monocolore de la CENI, aussi bien au niveau central que dans ses démembrements, sans oublier l’usage des votes multiples notamment des hommes en tenue etc…

Bref, cette « élection » a été conçue et exécutée de main de maître, comme une œuvre d’art, pour pré-fabriquer son résultat final ! Rien n’a été laissé au hasard et le régime a poussé ses avantages acquis en matière de contrôle électoral au-delà de l’imaginable. C’est ce qui explique et justifie son refus de tout dialogue sérieux sur la question de la transparence électorale et toutes ses feintes concernant notamment la composition de la CENI qui est au cœur de l’énorme supercherie électorale. De sorte qu’une évaluation du scrutin ne laisse pas place à beaucoup d’hésitations : c’est un scrutin dont les résultats ne reflètent nullement la vérité des urnes.

Aussitôt après, les 14 partis politiques et les candidats qu’ils avaient soutenus ont rejeté les résultats proclamés, mais ont exprimé leur disponibilité au dialogue pour sortir le pays de la crise née de la présidentielle. Dans la foulée, le candidat Biram Dah Abeid, arrivé 2e, rencontre une délégation du gouvernement ou de l’UPR pour justement poser les premiers jalons dudit dialogue. Y’aurait-il des dissonances au sein des quatre candidats restés soudés au lendemain du scrutin? Ensuite quelle chance peut avoir cette offre de dialogue aujourd’hui?

Le rejet des résultats par les 4 candidats de l’opposition et leurs soutiens respectifs a été immédiat, massif et sans ambiguïté. C’était cela l’essentiel et en même temps le ciment de leur unité. Dès l’annonce de sa « victoire » par le candidat du pouvoir avant même les résultats provisoires de la CENI, il apparaissait évident qu’un putsch électoral était en marche. Le déploiement sans précédent des troupes et des forces spéciales de répression du pouvoir vont dès le lendemain donner la mesure des choses : arrestations massives, répression brutale de tout attroupement, saccage des sièges électoraux des candidats Biram Dah Ould Abeid et Kane Hamidou Baba, etc. Plus grave, le pouvoir va resservir le plat frelaté de la prétendue ingérence étrangère tout en faisant en sorte que le crise électorale se transforme en crise ethno-raciale. C’est dans ce contexte de dégradation rapide de la situation que les 4 candidats vont convenir d’une démarche à double détente : rejet clair et ferme des résultats et disposition à l’égard de toute solution acceptable de sortie de cette crise électorale.

Les « dissonances » dont vous parlez furent plutôt un flottement de la part de l’opposition démocratique quant à la démarche à entreprendre ensemble ou séparément pour réaliser cette option à double détente. Très vite, les choses sont rentrées dans l’ordre après de franches explications entre eux. Aujourd’hui, face au pouvoir, l’opposition présente un front qui ne cesse de se renforcer. Ce n’est qu’en renforçant ce front que l’on pourrait amener le pouvoir à accepter de dialoguer en définitive. L’unité de l’opposition est la seule chance qu’elle a pour mobiliser notre peuple en vue d’obtenir la normalisation démocratique du pays.

Bientôt un mois que les forces de défense et de sécurité sont restés plusieurs jours dans certains quartiers de la capitale et même autour du palais présidentiel. Qu’est-ce qui, à votre avis justifie ce que d’aucuns appellent un état de siège qui ne dit pas son nom ? De quoi aurait-il peur, notre gouvernement ?

L’état de siège que le pouvoir a illégalement instauré- puisque non officiellement déclaré- a atteint son paroxysme avec les contrôles massifs au faciès dans les quartiers à forte densité négro-africaine et la coupure pure et simple d’internet, en violation grossière du droit à l’information. De quoi le pouvoir avait-il peur ? De la colère des électeurs volés et des conséquences démocratiques qui pouvaient en résulter !

Pour la première fois en Mauritanie on a assisté à un vote identitaire clairement marqué. Qu’est-ce qui, à votre avis justifie ce positionnement? Quelles implications peut-il avoir ?

Le vote identitaire est évident. Il n’est pas nouveau. Les régimes successifs se sont toujours attelés à polariser les votes sur des bases identitaires, ethniques, raciales, régionalistes ou tribalistes. Cela perturbe le jeu démocratique et leur permet à chaque fois de justifier leurs manœuvres frauduleuses et leurs tentatives de marginalisation des forces démocratiques.

Cette année, ce vote « identitaire » a atteint un seuil extrême, en raison des multiples provocations que le pouvoir a fait subir aux communautés les plus marginalisées, en particulier les Hrattines et les négro-africains. La tentative de transformer la crise électorale en crise ethno-raciale en est la preuve la plus évidente. Les implications de ce positionnement du pouvoir sont multiples : pouvoir sévir sans retenue contre toute velléité de résistance démocratique, au nom de la prétendue lutte contre le particularisme etc ; détourner l’opinion de toute autre question gênante, y compris la corruption et les détournements et neutraliser l’opposition démocratique, en particulier celle dite historique.

Vous avez certainement décortiqué le programme électoral du président élu. Pensez-vous qu’il pourra apporter des solutions à la question nationale et à la bonne gouvernance ?

J’ai lu le programme du candidat du pouvoir. Je n’y ai vu aucun effort particulier, aucune proposition concrète ni même aucune référence ou allusion à la question nationale ou sociale. C’est l’attitude traditionnelle des courants conservateurs que de faire l’impasse sur les questions de fond pour s’en tenir à des généralités. Il en va de même pour la bonne gouvernance. On verra si, confrontée très rapidement à la dure réalité du pouvoir, le nouvel arrivant maintiendra le cap de son prédécesseur sur ces deux questions cruciales pour la vie de notre pays ou s’il prendra ses responsabilités pour tourner la page des divisions ethniques et de la mauvaise gouvernance du pays.

Qu’est ce qui, à votre avis, explique le très faible score de votre candidat Dr. Mohamed Ould Maouloud, soutenu par la coalition des forces démocratiques du changement?

Le score n’est pas « faible » mais ridicule ! Il ne correspond à rien. Pour qui suit l’évolution de la vie politique et sociale du pays, ce score apparait d’emblée comme un acte de provocation conçu pour briser le moral et les reins non seulement de l’UFP mais aussi de toutes les autres forces démocratiques historiques, dont le RFD. Tout ceci n’est pas sérieux. Toute l’opposition a rejeté les résultats de cette élection parce qu’elle a été frauduleuse.

Mohamed Maouloud a subi de plein fouet cette machine de guerre électorale. Depuis des décennies, et en particulier sous le régime de M. Ould Abdel Aziz, il est en toute première ligne. Il n’a jamais cédé un pouce de terrain, en dépit de tout. Il est tout à fait naturel qu’il soit la principale cible du régime. Ce dernier croit l’abattre avec 2 %. A moins 20 % nous continuerons car ce n’est pas le pouvoir mais le peuple qui donne ses voix effectives. Et pour le savoir et s’en convaincre, il faut accepter que soient organisées des élections libres, démocratiques et transparentes. Nous sommes tout à fait conscients évidemment que ces élections ne se sont pas déroulées dans les meilleures conditions pour nous, en raison de l’intervention de plusieurs autres facteurs dont notamment la variable identitaire qui a lourdement pesé dans le jeu, sans parler de facteurs internes déplorables qui ont failli briser net notre élan dès le départ de notre candidature !

Je parle ici de certains « tirs amis » internes au parti, destinés à tuer la candidature de Mohamed Maouloud, alors même que cette candidature lui avait été imposée par la quasi unanimité de toutes les instances dirigeantes du parti ( Comité permanent, Bureau exécutif, Conseil National) !

L’opposition démocratique est sortie très divisée pendant cette présidentielle. Elle n’a pas réussi à renvoyer les militaires dans leurs casernes. Quelles sont, à votre avis, ses chances de se relever ?

Le FNDU a éclaté à l’occasion de cette présidentielle qui a d’ores et déjà reconfiguré le paysage politique du pays. Une autre opposition démocratique est en train de surgir sur les décombres de l’ancienne. Elle sera plus expérimentée et, si elle tourne le dos à certaines faiblesses inhérentes à tout début d’un phénomène, alors elle pourra mener encore plus loin le combat pour la normalisation démocratique dont le pays a grand besoin.

Propos recueillis par Dalay Lam



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Commentaires (7)

  • rimneutre (H) 30/07/2019 18:16 X

    Les élections présidentielles ont eu lieu et donné des résultats qui ont été proclamés par la CENI - comme pour confirmer l’annonce faite la veille par le candidat du pouvoir. Plus tard ces résultats ont été déclarés définitifs et validés par le Conseil Constitutionnel qui a joué pour la CENI le rôle de caisse de résonance. Le dossier des élections présidentielles a donc de ce fait été électoralement et constitutionnellement clos. Ould El Ghazouani a gagné et deviendra à partir du ce 1er août l’homme fort du régime. Trois éléments ont été déterminants dans la victoire de ce candidat du consensus des hommes d’affaires, des nantis et des proches du pouvoir.

    1- La campagne menée par le président sortant en personne qui n’a pas caché ses mots -(maux)- pour demander clairement avec insistance, injonction et même ménace à peine voilée, à tous ses proches et ceux de son régime de soutenir sans conditions avec force, fracas, tintamare et tous les moyens humains et matériels le candidat choisi pour assurer «l’intérim» de son prédécesseur.

    2- La réunion organisée par l’argentier N° 1 de Ould Abdel Aziz, le patron des patrons, Zeine El Abidine qui a convoqué en conclave tous les hommes d’Affaires pour exiger de chacun d’eux de mettre la main à la poche pour financer sans compter tout ce qui est finançable pour faire élire le candidat de la mouvance présidentielle au premier tour.

    3- Les petites magouilles des agents de la CENI accrédités pour les sales besognes qui , par des prouesses à recettes magiques peuvent transformer les urnes vides en urnes pleines, et les abstentions en votes valablement exprimés. Ces trois éléments conjugués au verbe impératif ont fait que Ould El Ghazouani a été assuré d’être élu au premier tour. Pas au second et pas au troisième comme cela est arrivé quand même à Arafat lors des nationales, régionales et locales grâce à des manœuvres dilatoires opérées par des instances supérieures des juridictions électorales.

    Pourquoi Ould Abdel Aziz tenait absolument à ce que Ould El Ghazouani soit élu au premier tour ? Parce que Ould Abdel Aziz savait parfaitement que si Ould El Ghazouani ne passait pas au premier tour, il partira au second tour très affaibli par son score. Et donc il sera plus vulnérable. Mais la raison n’est pas seulement celle-là. Elle est ailleurs. Si Ould Ghazouani n’était pas passé au premier tour, il allait de toute évidence se retrouver soit, face à Sidi Mohamed Ould Boubacar, soit face à Biram Ould Dah Ould Abeid ou soit pourquoi pas, face à Mohamed Ould Maouloud.

    Et, dans ces trois cas de figure :

    1 – Si Ould Ghazouani se retrouvait au second tour en challenge avec Sidi Mohamed Ould Boubacar et si par malheur il était battu ce qui n’était pas impossible, cela signifierait que Ould Bouamatou reviendrait au pays en force et bien armé pour prendre sa revanche. Cela signifierait d’autre part aussi que les nostalgiques de l’ère Maaouiya vont comme un volcan en éruption se reveiller et entrainer dans la fournaise de la lave de ce volcan ceux qui avaient spolié le pouvoir de leur président en le renversant.

    2 – Si Ould El Ghazouani se retrouvait au second tour face à Biram Ould Dah Ould Abeid et si le leader abolitionniste gagnait les élections ce serait une catastrophe nationale et hécatombe. Les harratines vont venir au pouvoir et vont se venger sur beidanes qu’ils considèrent comme seuls responsables de leur maintien en esclavage et de la répression dont ils ont été victimes socialement et politiquement ces dix dernières années. L’éventualité d’une victoire de Biram Ould Dah Ould Abeid serait donc exclue pour des raisons de l’interêt suprême de la nation et peut être même pour des raisons d’état.

    3 – Si Ould El Ghazouani se retrouvait face à Ould Maouloud et celui-ci par exemple gagnait les élections au second tour , c’est la fin du mythe Ould Abdel Aziz. Ould Maouloud va venger le peuple mauritanien dans toutes ses composantes en faisant vomir Ould Abdel toutes les transactions financières et économiques douteuses et occultes desquelles il s’est gavé ces dix dernières années. Voilà en fait les véritables raisons de l’enjeu qui ont obligé Ould Abdel Aziz à ne faire confiance qu’à sa propre personne pour conduire la bataille électorale jusqu’au bout. Ce qu’il a fait. Et c’est pourquoi il a fait de ces élections son affaire personnelle, et c’est pourquoi il a suivi seconde par seconde les tendances du vote pour faire apporter les corrections et réajuster le tir des électeurs sur la bonne cible. Sa cible.

    Le régime en faisant annoncer par le Conseil Constitutionnel les résultats définitifs des élections de manière si rapide et irréversible à fait d’une pierre trois coups. Il a éliminé en un tour et deux mouvements (celui de la CENI et celui du Conseil Constitutionnel), trois personnes dont les têtes étaient mises à prix par un régime qu’ils cherchaient solidairement à faire tomber une bonne fois pour toutes pour l’obliger à rendre des comptes.

    Et c’est pourquoi, les scores ont étés « distribués » en fonction de la considération que le régime accordait à chacun des candidats à la course présidentielle. Scores en fait attribués soit pour ridiculiser certains soit pour minimiser d’autres. C’est ça aussi faire de la politique.

    rimneutre

  • ndiagadiouf (H) 29/07/2019 20:35 X

    Eh bien seydi Lo. Merci encore pour cette analyse éclairée de la réalité politique nationale. Et maintenant on fait quoi ? Telle est la vraie question.

  • mystere1 (F) 25/07/2019 14:50 X

    C’est connu en évidence seydi Lô, si seulement les résultats avaient eu un bon déroulement, tout sera autrement aujourd’hui, mais le monopole du pouvoir est entre les mains de nos militaires qui ne veulent pas céder le trône présidentiel aux mains des civils, parce que jugés trop faibles pour diriger ce pays, mais d’autre côté, confrère Gourmo, laissez-moi vous dire, que Dieu Sait ce qu’Il Fait, en nous mettant en otage dans le régime militaire, Il Sait ce qu’Il Fait, sinon ça se serait passé autrement, et nous en savons bien comme cas pour certains de nos voisins africains, à savoir l’ancien empire puissant de Soundjata Keîta, devenu aujourd’hui ce qu’elle est cette pitoyable Mali, dont on ne connait pas le sort du destin et sous l’impuissance, la lâcheté d’un IBK en otage que seuls les militaires doivent et peuvent enlever sans souci, heureusement que notre voisin du Sénégal, Dieu merci, ne connait pas ses turpitudes, mais attention à cause de l’extravagance de leur peuple qui agit et gueule sans limite par exagération, gare à si leurs militaires se lèvent contre eux, là ils seront foutus et auront regretté leurs agissement infondées, ils auront regretté les régimes civils datant de Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade, et Macky Sall, donc ils sont inconscients des bruits de leurs coup de gueule qu’ils lancent, contrairement à nous mauritaniens, nous n’osons pas broncher même le plus banal mot sur certaines choses, sinon ça nous coûterait chers.

  • bleil (H) 25/07/2019 14:38 X

    Depuis 1992 nous conaissons cette vérité de La Palice ! le pays n'a guère changé de système et nos bidasses gardent jalousement cette sinécure que constitue le pouvoir pour eux ... mais l'histoire retiendra ceux qui ont attiré l'attention sur le saccage incessant des institutions on ne peut plus fragiles de la Mauritanie qui ressemble étrangement à l'exercice du sanglier avec l'arbuste tare !

  • CHANOUMI (H) 25/07/2019 14:29 X

    C’est dommage ! La Mauritanie ne ressemble à rien et ne peut être définie selon aucun modèle social, politique et économique de développement. Tout a été faussé par l’incompétence manifeste de nos dirigeants dont le niveau de scolarité ne dépasse pas le CM2.Pour masquer cette tare ces pauvres dirigeants détournent l’attention du peuple vers des sujets d’aucun intérêt et d’exacerber les tensions interethniques.

  • MauritanieEtFiere (H) 25/07/2019 10:56 X

    "Le score n’est pas « faible » mais ridicule !",effectivement mais c'est la réalité mon frère. "ce score apparait d’emblée comme un acte de provocation conçu pour briser le moral", je vous conseille d’arrêter de protester les résultats avec des arguments ridicules pour qu'on vous prend pas vous meme comme "ridicule"

  • Salem Vall (H) 25/07/2019 09:13 X

    Pour convaincre, essayer au moins de ne pas aller à l'encontre des faits. Les faits sont tetus. Les theses complotistes ont leur limite. Des dizaines d'etrangers ont ete rapatries et d'autres nationaux aavaient essaye de profiter de la situation pour voler et detruire le pays. A vous entendre le pouvoir devait rester les bras croises et (vous) laisser faire.