27-07-2019 00:00 - Crise postélectorale Mauritanie : dernier hommage de Ould Aziz à sa première réforme constitutionnelle

Crise postélectorale Mauritanie : dernier hommage de Ould Aziz à sa première réforme constitutionnelle

Kassataya - Le président sortant Ould Aziz vit ses derniers moments au palais de Nouakchott. Une fin de mandat qu’il vient de marquer en recevant cette semaine tous les présidents de conseils régionaux. Il s’agit d’un hommage à sa première réforme constitutionnelle.

C’est à la fois un message à son successeur Ould Ghazouani pour poursuivre la régionalisation encore à ses débuts. L’histoire retiendra que c’est la réforme constitutionnelle la plus contestée par l’opposition et avant tout par les sénateurs dont la majorité de la majorité n’a pas digéré la suppression de leur chambre considérée comme un contre- pouvoir de l’exécutif.

Les mauritaniens se souviennent que c’est à Néma un des bastions de l’électorat de la majorité qu’il avait révélé l’intention d’engager une réforme constitutionnelle dans ce sens et qui englobait le changement également des symboles nationaux ( le drapeau et l’hymne).

En recevant cette semaine au palais les présidents des 13 conseils régionaux Ould Aziz entend marquer sa fin de mandat par un symbole de sa réussite personnelle qui lui a permis entre autre de reconduire le pouvoir militaire.

C’est un président auréolé qui invite son successeur à poursuivre sa voie pour une décentralisation au bénéfice surtout des citoyens. Dans le contexte de crise post-électorale c’est le premier signal positif qu’il envoie à Oud Ghazouani à moins d’une semaine de son investiture.

Cherif Kane





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Commentaires (1)

  • bleil (H) 27/07/2019 12:18 X

    Une décentralisation au bénéfice surtout des oligarques de la dictatures militaire ... le contexte est celui d'une crise politique pour la légitimité du pouvoir et la bonne gouvernance qui traîne depuis 1978 ! la décentralisation compte parmi les décisions historiques prises nos illustres idiots pour déglinguer les institutions de la républiques, appauvrir nos paisibles populations et s'enrichir démesurément en dilapidant les deniers publics ...