02-08-2019 13:51 - Investiture de la République : Trois fausses notes

Investiture de la République : Trois fausses notes

Le Calame - Comme prévu, la cérémonie d'investiture du nouveau président de la République élu à la présidentielle du 22 juin dernier, Mohamed Ould Cheikh Ghazwani a été organisée en présence de plusieurs chefs d'État et de gouvernements venus de partout.

Le nouveau président a déjà commencé ses activités dans un grand suspens de l'attente de ses premières décisions qui seront déterminantes dans sa gestion des cinq premières années de son mandat. La fête de l'investiture a connu quelques ratés. D'un, l'absence remarquée des leaders de l'opposition, notamment des quatre candidats présidentiels ou d'Ahmed Ould Daddah entre autres.

De deux, malgré sa présence, le chef de file de l'opposition démocratique, Brahim Ould Bekaye a été copieusement ignoré par le président sortant et le président entrant dans leurs discours. De trois, le discours du président du conseil constitutionnel a été véritablement une sortie inédite selon la tradition de cet important outil constitutionnel dont la mission régalienne est de se prononcer sur la constitutionnalité des scrutins et leur validation.

Or, le discours de Diallo Mamadou Bahia a été un véritable panégyrique dans lequel on ne distinguait plus entre le président des juges électoraux et l'ancien ministre de la défense ou le membre central de la commission de réforme de l'Union Pour la République.



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Commentaires (3)

  • Iman56 (H) 03/08/2019 02:45 X

    Ndoumbélane vous n'avez vraiment rien compris à l'article du Calame! Vous et ce Medabdul ne voyez que ce qui crève les yeux... L'article ne s'attaque pas à Diallo M Batha parce qu'il est noir ou parce qu'il a parlé des ethnies autres que les Nars. NON. Batha s'est ridiculisé seulement parce qu'il a fait le flagorneur, le griot de bas étage pour le prédateur économique putschite qu'est ould Abdel El Aziz et son successeur mal élu. Pour le président d'un conseil constitutionnel, c'est scandaleux, c'est HONTEUX!

  • medabdul (H) 02/08/2019 23:02 X

    OUI .DIALLO MAMADOU a bien mis les pieds dans le plat;un rappel historique était vraiment nécessaire tout était blanc a pâlir de peur.

  • Ndoumbélane (F) 02/08/2019 15:04 X

    C’était sûr, qu’un journaliste peut être de Calame se fera l’avocat du diable, si Bathia avait parlé des autres faux guerriers des chameaux, il sera après féliciter par ceux qui critiquent et pour les racistes cela avait choqué de rappeler au monde entier que la Mauritanie est une composition historique qui doit être mis en exergue dans des situations pareils, l’auteur de cet article ne voulait pas que le français soit prononcé ni les ethnies qui sont les Wolofs, les maures, les soninkés et les poulaars, je crois que les racistes étaient gênés d‘entendre cette genèse de la vérité historique devant des chefs d’état africains, qui avaient devant eux depuis l’aéroport des généraux de la même famille et cousins germains, aucun noir dans la sécurité mauritanienne, tous blanc à pâlir de peur. Le président du conseil n’a pas rater l’occasion de rappeler cette histoire et de rentrer dedans, plein feu, mais l’auteur aussi avait oublier que le président du conseil constitutionnel avait refusé d’arrêter la traduction, ce qui est un autre acte de bravoure, d’un homme d’état comme lui, seulement les racistes qui se croient les seuls mauritaniens doivent prendre leur mal en patience, cet homme Ghazouani est surveillé comme du lait sur du feu, il a intérêt, d’autres Biram plus déterminé que Biram sont à l’affut, que les racistes mordent leurs doigts.