Si c'est cet homme élégant et bonne personne qui le dit, il faut immédiatement procéder aux conditions de mise en place d'un sérieux Audit des 11 ans de Ould Abdel Aziz. Ould MAouloud est depuis plus de 45 ans à l'avant garde de la lutte pour que notre Mauritanie soit en tête des concerts des nations. Il représente ce qu'il y a de plus beau dans le Patriotisme. Il a été la boussole de tous les régimes en osant les interpeller sur leurs dérives de Ould Daddah à AZIZ en passant par le Sinistre Taya. Il est le côté lumineux qui a éclaircit le côté de sombre du coup d'état de Ould Abdel Aziz, avant que ce dernier ne bafouille les accords de Dakar.

Malversations ou pas, tout régime qui se respecte et surtout tout régime qui souhaiterait donner des gages de bonne gouvernance, de transparence et de confiance aussi bien aux citoyens qu’aux bailleurs institutionnels et/ou bilatéraux doit impérativement commanditer un audit des comptes publics pour 2 raisons essentielles : 1- Positionner le curseur à l’entame de sa responsabilité en cartographiant la situation réelle des finances publiques (solde de trésorerie, encours, engagements, service de la dette, compte des opérations extérieures, etc.) 2- Régularité des actes économiques et financiers posés sur la période relevant de la responsabilité du président sortant. Un individu ne peut mettre à sac tout le pays. Si malversation il y a, c’est un système pour ne pas dire un gang qui a sévi. A l’attention du président « élu » et du gouvernement qui se dit « technocrate », j’attire votre attention sur 2 faits : 1- Refuser un audit des comptes publics serait un très mauvais signe en direction des nouvelles équipes appelées aux commandes et les comportements d’il y a quelques semaines encore vont perdurés. 2- Se définir comme une équipe de technocrates et ne pas diligenter cet audit réduirait cette nouvelle équipe à un ramassis de politiciens véreux déguisés en technocrates. Les manettes sont entre vos mains et à vous il revient de prouver votre réelle intention de changer les mœurs ou de consolider l’État de non droit.

Ghazwani a été choisi par Aziz et non par le peuple pour lui succéder ; un audit des comptes passés entrainerait une vraie rupture entre l'ex et le nouveau président, ce que Ghazwani ne souhaite apparement pas !