Citant son expérience, en tant que femme assumant de grandes responsabilités, Leila Bouamatou a rappelé que l’un des défis qu’il a fallu surmonter pour elle était de se détacher des perceptions, des normes, des us et coutumes conférant à la femme à un statut subalterne.

"Nous ne devons pas accepter, en tant que femmes africaines, que les traditions soient exploitées pour incarner la domination de l’homme. Ces traditions peuvent être utilisées comme une force libératrice, un catalyseur pour promouvoir le leadership des femmes africaines", a soutenu la P-DG de GBM (Générale de Banque de Mauritanie).

Mme Leila Bouamatou défendait cette position dans une interview avec le comité d’organisation de la deuxième édition du Women in Business organisé à Paris par l’Africa CEO Forum.

Dans cette interview réalisée en marge de l’Africa CEO Forum, Leila Bouamatou soutient que le continent africain s’en porterait mieux si les femmes africaines exerçaient pleinement leur pouvoir de leadership.

"L’un des défis le plus important pour moi, c’est de ne pas être vue comme la fille de…Je suis certes la fille d’un personnage extrêmement réputé et connu. J’ai essayé, dès le départ de me détacher de ça, de ne pas être vue comme la fille du patron", a dit la première femme à diriger une banque dans son pays.

Par La rédaction de cridem.org,

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