25-09-2019 13:12 - Mauritanie : l’UPR nage en eaux troubles

Mauritanie : l’UPR nage en eaux troubles

Kassataya - Après plus d’un mois d’investiture du président Ould Ghazouani l’UPR donne l’impression d’un parti orphelin de son véritable chef Ould Aziz malgré la création d’une commission pour préparer le prochain congrès dont la date n’est toujours pas fixée.

Il fallait s’y attendre l’UPR est bien l’œuvre de l’ancien président qui l’avait reconstruit et taillé à sa mesure pour gagner les élections législatives et présidentielles. Après l’élection de Ould Ghazouani en juin dernier bien que l’UPR conserve sa majorité au parlement le parti semble marquer le pas sur la scène nationale.

La frange fidèle à Ould Aziz manifeste au grand jour son mécontentement de l’absence de ses cadres dans le nouveau gouvernement de Ould Cheikh Sidya au point que le chef de l’Etat pense à la création d’un nouveau parti. Une situation qui laisse penser que l’UPR nage en eaux troubles.

Depuis l’investiture du président les réunions se succèdent à des réunions sans pouvoir trancher la date du prochain congrès pour désigner le président.

La création d’une commission ad hoc va dans ce sens mais ne résout pas toutes les divergences. Un casse-tête pour Ould Ghazouani pour mettre ses troupes en ordre de bataille.

Cherif Kane



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Commentaires (1)

  • Yii-Caathior (H) 25/09/2019 15:38 X

    Monsieur kane, l’UPR n’a jamais été un parti ni une organisation politique, l’UPR est la recette clientéliste de deux autres formations politiques, le PRDS et le PRDR inexistant aujourd’hui, ce mammouth au pied d’argile était soutenu de la haut par Aziz qui faisait de ces clients politiques une bonne marchandise à vendre, malheureusement ghazouani n’est pas preneur de ces déchets politiques humains qui ne font plus recette devant les populations. L’UPR aura du mal à se constituer ou se reconstituer vu les tendances et les choix de ces futurs dirigeants, ce qui n’est pas facile pour le comité de gestion. Les tendances se discutent la paternité de cette formation. Le seul perdant dans cette histoire est Boïdiel Ould Houmeïd, il ne sera pas président de l’UPR et il n’acceptera pas d’être simple membre, alors qu’il était président d’une formation politique avec des députés à l’Assemblée nationale.