20-10-2019 23:15 - La bonne et la mauvaise diaspora : militantisme et victimisation. Par Pr ELY Mustapha

La bonne et la mauvaise diaspora : militantisme et victimisation. Par Pr ELY Mustapha

Pr ELY Mustapha - «La rengaine sur la colonisation et l’esclavage est devenue un fonds de commerce» (Fatou Diome).

Il existe une diaspora, digne et fière, représentant son pays par son savoir, sa science et sa culture et qui fut acceptée dans les pays hôtes et qui reçut son statut de résidence, et même la (double) nationalité, grâce à cet apport à ces pays.

Dans cette diaspora se retrouvent de véritables patriotes qui ont subi des exactions, individuellement ou à travers leur communauté et qui utilisent les moyens de dialogue et de conciliation permettant de trouver des solutions dans l’intérêt de la patrie. Et cela sans violence et sans heurts.

Il existe, par contre, une autre Diaspora qui ne doit sa présence dans les pays-hôtes que grâce une « victimisation » permanente et auto-entretenue. Une victimisation qui a ses « gestionnaires », qui la capitalisent dans des objectifs d’intérêts personnels et d’instrumentalisation pour obtenir des statuts, politiques, sociaux et économiques indus et surtout les justificatifs de leur séjour dans les pays hôtes. Entrainant avec eux une masse de personnes exilées (sans ressources et sans papiers) dont ils acquièrent le soutien à travers les « services » qu’ils leur rendent. Son objectif n’est ni la conciliation, ni la paix mais l’instrumentalisation de la victimisation pour continuer à séjourner à l’étranger et bénéficier des mannes du pays hôte.

Cette diaspora, contrairement à la première, est toute tournée vers la tension et la vindicte.

Il y a ainsi deux diasporas qui, hélas, font l’objet d’un amalgame qu’il convient de lever afin de séparer le bon grain de l’ivraie.

La Mauvaise Diaspora : Achalandage et victimisation

C’est un réseau d’individus qui utilisent les grands idéaux humains pour entrainer dans leur sillage, une masse d’individus acquise à une « cause » qu’ils brandissent et qui la leur font apparaitre sous un jour toujours plus sombre, pour émuler chez-eux un esprit de persécution sur lequel ils surfent en permanence. En somme, une diaspora recrutant dans ses rangs des zombies qu’elle utilise pour contester, tout et n’importe quoi pourvue que la zizanie persiste et profite à ses intérêts.

Pour s’en convaincre, Il suffit d’émettre une opinion sur des sujets nationaux partagés (langue officielle, langues nationales, l’esclavage, discrimination…) ou sur tout sujet à débattre pour qu’une horde de la mauvaise diaspora bien entrainée à la vindicte se met en action et se met à se plaindre et à gémir. Et crier au « racisme », à la « discrimination », à « l’apartheid » etc. etc…. D’ailleurs cette armée de diaspora-zombie, à tout des réflexes pavloviens, elle est conditionnée pour dénoncer, brouiller et entretenir les tensions sur des sujets qui, cependant, pourrait bien être résolues.

Cette réaction s’explique par le fait que ces sujets sont en fait un fonds de commerce, qu’il ne convient d’aborder que dans le sens que cette diaspora a défini. Et comme tout fonds de commerce, il se doit d’être achalandé, étalé, brandi, pour en accroitre la valeur. Et c’est justement ce que cette diaspora fait en relançant de façon perpétuelle ces « sujets » en les présentant sous l’éclairage d’une « victimisation » savamment capitalisée.

C’est effectivement, une forme avancée de capitalisation à l’étranger de ces sujets qu’elle travaille avec ruse pour qu’ils soient mis en contradiction avec des valeurs humaines (droits de l’homme…) et générer donc la sympathie et l’empathie envers ceux qui les agitent pour en tirer bien des profits qui vont de l’octroi de statuts d’opposants politiques, de réfugiés, d’opprimés, , et donc, matériellement, de permis de séjour, de travail et d’ assistance sociale du pays-hôte ; bref de tout un spectre de privilèges qui leurs permettent de trouver asile et de continuer à « fructifier » leur fonds de commerce.

Leur stratégie est de créer des tensions et des provocations pour continuer à entretenir et justifier le statut souvent erroné qui leur est octroyé dans le pays d’accueil. Ils n’hésitent pas à déformer la réalité sur leur véritable situation dans leur pays d’origine ; à désinformer les médias et à envahir de plaintes, de doléances et d’accusations la société civile du pays hôte ; créant, chez cette dernière, une culpabilité qu’ils mettent à profit pour qu’elle plaide en leur faveur. Profitant de n’importe quel évènement pour capitaliser et entretenir cette « victimisation » permanente.

Cette frange de la diaspora s’est créée des sites web, des moyens de désinformation, a tissé des réseaux à l’étranger qu’elle utilise pour manipuler l’opinion et les médias. Son intérêt n’est pas, véritablement, que ce qu’elle dénonce trouve solution, car cela mettra en faillite son fonds de commerce mais plutôt œuvrer à attiser les dissensions pour continuer à profiter des statuts et privilèges mentionnés.

Pour continuer à pérenniser son action, cette diaspora marchande avec son environnement de résidence pour continue à y séjourner.

Il en est ainsi par exemple de cette diaspora qui a fait de la langue française un fonds de commerce. Et qui a adopté cette langue non pas pour sa beauté, mais parce qu’elle l’utilise pour s’attirer les faveurs de la France et de la francophonie et de ses agences de soutien financier et de coopération. Elle tire de cela, des financements à travers les institutions françaises de promotion de cette langue et elle leur sert de fer de lance pour pérenniser le français dans leur pays d’origine. Le suivisme linguistique de cette diaspora, est présenté sous le couvert, encore, d’une « victimisation » qui se présente sous l’argumentaire du refus d’assimilation qu’entrainerait l’usage de la langue arabe, et, donc, le français serait le « bouclier » contre cette assimilation.

Il en est de même d’une frange de la diaspora arabophone qui fait exactement la même chose en s’acoquinant avec des courants panarabes et qui n’hésite pas à se faire financer par des structures de pays de résidence pour continuer à influencer l’opinion interne et les membres de la diaspora à l’étranger. Cette Diaspora trouve même un prolongement dans des structures partisanes internes qui lui servent de relais. Cette diaspora se caractérise par une fermeture plus importante à tout dialogue, ne considérant que l’arabité à l’exclusion de toute autre vocation non arabe. Elle dispose aussi de son réseau et de ses zombies qui opèrent sur internet et qui n’hésitent pas à produire une littérature totalement partisane et complétement déconnectée de la réalité socio-culturelle et ethnique du pays.

Cette diaspora développe un fonds de commerce connu et typique celui de « l’envahissement négro-africain de la Mauritanie », « la perte de la Mauritanie de sa vocation arabe » sous l’impact de la langue française et de l’aliénation des mauritaniens négro-africains aux colons. Elle trouve une oreille attentive et souvent de soutien dans les pays-hôte. Une diaspora de diabolisation du négro-mauritanien.

C’est ainsi que beaucoup des membres de cette mauvaise diaspora, ont pris conscience de cette manipulation et se sentent pris au piège d’une situation dont ils ont compris qu’elle n’avait pas d’issue. Ceux-là ont, depuis, pris le parti du silence ou du retrait, alors qu’ils étaient bien en vue dans les rangs de cette diaspora. Certains d’entre-eux ont d’ailleurs fait l’objet d’attaques en règle quand ils ne jouent pas le jeu ou dénoncent la manipulation.

A côté de cette mauvaise diaspora, intéressée manipulatrice et instrumentalisante des revendications et des idéaux, figure une diaspora, honorable, travailleuse et militante.

La bonne diaspora : Travail et militantisme

Cette diaspora est constituée d’individus, qui ont réellement subi, eux-mêmes et ou leurs communautés les affres de la déportation et de la répression des années quatre-vingt et des crimes perpétrés par le Régime de Taya et ceux qui l’ont précédé et suivi. Et cela justifie que ces individus demandent justice, réparation et reconnaissance des faits et des droits des ayant-droits des victimes emprisonnées et fusillées…en somme le règlement de ce passif humanitaire de façon complète et acceptée.

Cette Diaspora, très honorable se retrouve dans certaines organisations constituées, qui ont pris le parti de la concertation et du dialogue pacifique. Elle fait des conférences, publie et sensibilise sur ces questions. Elle est ouverte et met les intérêts de son pays avant celui des autres. Contrairement à la mauvaise diaspora, dont les membres sont mus par un « militantisme du ventre », la bonne diaspora puise sa crédibilité dans les individus qui la composent et qui sont respectées, par leur travail, leur savoir et l’apport à la communauté du pays-hôte dans laquelle il se trouvent. Ce ne sont pas des parasites vivant uniquement sur l’assistance sociale et publique que leur apporte le pays-hôte du fait d’un faux statut de réfugié ou de persécuté politique tel que mentionné plus haut, mais de leur travail et de leur valeur ajoutée reconnue dans leurs pays de résidence.

L’une des caractéristiques principales de la bonne diaspora, c’est qu’elle est toute tendue vers le retour au pays et prépare ce retour par le déploiement de tous les efforts pour que les problématiques et les dissensions soient solutionnées dans la dignité et la fraternité. Elle n’instrumentalise pas ses membres, ne les harcèle pas et plus encore ne les exploite pas, et surtout pas dans leurs faiblesses (notamment matérielles) ou dans leur situation juridique (sans-papiers etc.)

J’ai durant ces trente dernières années à l’occasion de mes voyages dans beaucoup de pays du nord, du Sud de l’Est et de l’Ouest, pu rencontrer et croisé nos compatriotes dont beaucoup souffre de cette diaspora du « militantisme du ventre », vivant sur des fonds de commerce (racisme, ségrégation, discrimination, esclavage etc.) , tout comme j’ai rencontré des compatriotes appartenant à une diaspora responsable, consciente et bien intégrée par sa plus-value aux pays-hôte et qui est consciente que la solution à trouver aux problèmes dont d’autres font des fonds de commerce, existent mais qu’il faut les solutionner dans l’intérêt de la nation. A savoir par les rencontres, le dialogue, la concertation, la tolérance et surtout la proposition de solutions acceptables et acceptées, sans préjugés, ni ressentiments, ni agressivité. Et que si nos communautés ont vécu des drames humains, ceux-ci doivent recevoir juste solution et ne pas servir à diviser plus encore le peuple et détruire la nation.

Cette bonne diaspora c’est celle qui est la véritable ambassadrice des idées de paix et des valeurs dans le pays-hôte. C’est en cela qu’elle se doit d’être associée au devenir du pays, au règlement de ses problèmes (de l’esclavage au passif humanitaire), car elle est indépendante de toute influence, de la mauvaise diaspora (avec ses réseaux du ventre et des fonds de commerce « humanitaires ») et des autorités du pays-hôte (auprès desquelles elle doit le séjour de ses membres de façon légitime et transparente.)

Entre ces deux diasporas, laquelle devrait nous représenter et laquelle sert le devenir de la nation ?

La réponse sera évidente pour celui ou celle qui croit, en son âme et conscience, que le pays a besoin de la contribution de tous ses enfants de valeurs pour le bâtir, y compris ceux de l’étranger qui ont dans leurs esprits et dans leurs actes la volonté de résoudre les difficultés de leur pays, dans l’honneur, la tolérance et le respect de leurs semblables.

La réponse ne sera pas évidente pour celui ou celle qui croit que c’est dans la fuite en avant et le refuge dans le giron des autres nations que les fils et les filles de ce pays pourront le bâtir en misant sur une éternelle victimisation qui ne justifie que leur mauvaise conscience.

Pr ELY Mustapha

(1) https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/08/25/fatou-diome-la-rengaine-sur-la-colonisation-et-l-esclavage-est-devenue-un-fonds-de-commerce_5502730_3212.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2P9erMO0bgHIFeE6HBT7UuCexAhp-ubtz2qbEcLyczeQ1wx3YdZ3argUA#Echobox=1566750951



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Commentaires (12)

  • pyranha (H) 22/10/2019 10:34 X

    nemahaidara ,c'est exactement la même remarque que je fais de nos intellectuels dans ce forum de cridem .Sur les sujets essentiels ,ils sont souvent muets POURQUOI ?

  • mohamed hanefi (H) 22/10/2019 08:04 X

    SAF-B.FL. Remercie le Seigneur que je ne suis pas ton mari. Chers frères. Tous. Pourquoi voulez-vous discréditer, tout celui qui ne tourne pas dans votre espace ? Et vous osez parler de démocratie !!!!! Personne n’est satellite de personne. Sauf les moutons de Panurge. Peut-être qu’il existe des têtes, qui ne sont pas les vôtres et qui traitent ces problèmes de façon différentes. Nous ne sommes pas obliger de penser ou d’agir dans la circonférence de votre orbite. Je ne connais le professeur Ely Moustapha qu’à travers le net. J’ai eu quelques prises de gueules avec Krombolé que je ne connais pas non plus. Mais je sais que les deux, comme le phénomène « Hanefi du Koweït », ont leur approche des difficultés qui entravent la nation. C’est leur droit et ils n’en deviennent pas forcement « hypocrites » ou « faux dévots », puisqu’ils n’ont pas partagé votre colère légitime, mais peut-être excessive. Les commerçants de causes ne sont pas seulement qu’esclavagistes ou droit-homistes. Il y a les commerçants de religion, de mensonge, de fausse histoire de sorcellerie etc… Soyez plus ouverts Si quelqu’un a assez de courage pour faire un feedback, ou reconnaitre une courbure, ceci ne veut pas dire forcement qu’il est hypocrite. Notre société connait de graves déséquilibres. Les traiter ou leur faire face demande un certain calme et une certaine ouverture de l’esprit. Tout finit par finir. Et ce n’est pas en rivalisant de courroux, qu’on éradique les problèmes.

  • Belphegor (H) 21/10/2019 21:26 X

    100% d'accord sur la forme comme le fond.

  • nemahaidara (F) 21/10/2019 16:34 X

    Il existe aussi une 3 ième catégorie la plus nuisible , la plus dangereuse pour le pays , celle des intellectuels arrivistes qui par écrits de circonstances essaient de faire parler d'eux alors que sur des sujets qui interpellaient toute conscience , intellectuelle , morale ou toute conscience tout court ils sont restés muets . Ils font partie de cette diaspora nuisible car frein à l'émergence de l'état de droit par leur comportement malsain .

  • ELVALLI (H) 21/10/2019 11:30 X

    Il y’a des réalités vécues comme inacceptables par des communautés négro-africaines en Mauritanie et ni le déni, ni le détournement du regard, ni le soupçon de l’autre ne pourront les effacer. Le maintien du système antique d’esclavage drapé sous un court boubou ou une malehfa usée dont souffrent les Harratines et l’exclusion des sphères du pouvoir et des forces armées et de sécurités, entamée par les régimes racistes arabisants vis-à-vis des gens de la vallée pour voler leur terre sont des crimes honteux contre l’humanité et l’humain tout court. Seule l’égalité devant Dieu et devant la loi peut souder l’unité des composantes de notre peuple. Les gens de la vallée connaissent mieux la langue arabe et l’Islam que nous autres mais ils veulent garder leur droit de choisir une langue internationale pour s’émanciper et communiquer avec leurs voisins et frères au lieu de se voir imposer une langue qui nous avantage nous autres Beydanes dès le départ étant notre langue maternelle même si par complexe d’Œdipe nous avons tué notre père (berbère). Notre Elite de l’intérieur et de l’extérieur doit nous tenir un discours courageux dans le sens de la dénonciation de l’injustice et du racisme primaire quitte à sucer le sein de n’importe quelle nourrice dans ce vaste monde…

  • pyranha (H) 21/10/2019 10:31 X

    Je me pose vraiment des questions sur les raisons qui font que ce Ely Mustapha devienne très envahissant et sarcastique ces derniers temps. C'est extraordinaire ! Celui qu'on croyait être un petit saint, n’était en réalité qu’un gros hypocrite et expert en cafouillage. Les anecdotes sont nombreuses sur les individus genre Ely …Hanéfi, Krombele, et consort. Je répète que cela ne saurait être une grande surprise quand on voit à chaque instant comment nos certains soit disant érudits et sains imams sont aussi faux c’est notre nature surement. Ici on ne s’accommode qu’aux situations où nos intérêts priment, le mensonge ou l’hypocrisie l’un des plus grands péchés pouvant destiner en enfer, n’est pas grave pour nous. Voilà que ELY ,un bonhomme qu’on prenait trop au sérieux puisse faire un revirement aussi complet de 360 degrés .Mr Ely vous savez bien qu’au sujet des refugiés ou « refugiés » comme vous semblez le caricaturer, vous ne faites que reprendre les thèmes du pouvoir raciste ; y a donc rien de nouveau .Ce qui me semble nouveau et très complexe à interpréter c’est qu’en tant qu’être humain doué de conscience et de raison vous puissiez vous rabaisser jusqu’à ce niveau, en remettant en cause tout ce vous sembliez défendre avec force argument ? la question que je me pose enfin : Est-ce que Mr Ely ne marchande pas un poste quelconque ou en RIM même, ou une représentation quelque part ? comme l’énigmatique Krombélé par ailleurs. Hanéfi le Koweitien , Krombele le Parisien ,Ely le tunisien nous vous demandons de nous éclairer sur l’objet ou les raisons d’avoir boudé votre pays . Qu’est ce que vous manigancez à l’extérieur, et ce que vous pouvez faire pour contribuer à éradiquer les injustices qui minent ce pays ?

  • moukhabarat (F) 21/10/2019 10:08 X

    @SAF-B.F.L. (F) Ma soeur cet article te décrit à merveille...ta réaction de castée séréro-wolof pularisée le confirme.

  • kaykouta (H) 21/10/2019 08:35 X

    SAF-B.F.L. cest un Zompie avec la mauvaise diaspora, comme vous disez bien professseur....Belle et bien juste articel...il y a trés enorme mafia dqns lq mauvaise diapora....ils mangent le pain des toubabbes, contre leur pays grace a leur victimisation. Votre articel notre chèr professseut va devenir une refference. et merci toujours.

  • Jamalagare (H) 21/10/2019 08:16 X

    Je vous donne raison en partie , certains instrumentalisent l’esclavage pour se faire une place en Europe c’est le cas de GAMBANOUS une diaspora SONINKE qui se disent esclaves alors qu’ils n’ont jamais travaillé pour leurs maitres, ils ont détruit leurs villages et créent partout des conflits intercommunautaires. Ils passent leur temps à insulter des innocents sur l’application WhatsApp

  • Marrakech (F) 21/10/2019 08:02 X

    Dès votre introduction, vous citez l'excellente écrivaine Fatou Diome mais, dans son pays d'origine, le Sénégal, l'esclavage n'est pas une actuellement pratique courante ! Il ne faut comparer que ce qui est comparable !

  • Moordog (H) 21/10/2019 01:09 X

    Pr, en citant les deux diaspora qui ont pour toi ou Fatou Diome user et abuser des esclaves, vous avez oubliés cette diaspora qui commerce et s’est enrichi sur le dos des esclaves sans rien en retour, combien ils ont obtenu, combien de fois ils ont été reçu dans le monde diplomatique et même présidentielle au dos des esclaves, en recevant des financements pour aider les esclaves. Seulement et malheureusement pour eux ou pour les esclaves, cette diaspora n’a jamais apporter quoi que ce soit au pays pour améliorer la vie des esclaves, mais ils ont fait de sorte à construire des maisons et en acheter jusqu’au pays voisin, cette méthode devrait prendre fin avec le nouveau régime. Dans toute la Mauritanie, personne ne peut compter un centre de formation ou une école qui éduque et conscientisent les esclaves de leur droit de vie, de liberté et d’homme libre, ou sont les financements reçu par ces ONGs reconnues ou non ???.

  • SAF-B.F.L. (F) 21/10/2019 00:31 X

    HÉÉÉ!!! BONNET YOOO!!! Mon Maari me dit tout ce qu'il pense et même ce qu'il ne pense pas il me le transmet par osmose! Génial non! Donc mon maari m'a dit qu'il n'y a pas plus hypocrite que ce Élie Mustfa et ce Pdg du marathon de NDB Med haydara (rien du tout en poulaar) evec leur accolyte Hanafi depuis le Koweit! Voilà des individus découillardisés à l'époque du cas de ce forgeron Courageux O/ Makeytir ... On ne les a entendus nulle part revendiquer d'être des griots ou des forgerons??? Et pourtant Mkhaytir avait raison sur toute la ligne. Mais ces trois individus ont fait profil bas et n'osaient dire (#je suis griot Ou #je suis forgeron????)! Elie qui avance qu'on devrait transcire les langues nationales tels le pulaar, le wolof et sononké en caractères arabes: voilà encore une façon de nous isoler doublement à l'intérieur du pays et dans la sous-région où ces langues sont depuis belle lurette transcrites en caractères latins. pour votre gouverne Élie le hassanya est reconnu et trancrit en caractères latins au sénégal; du moment qu'on refuse de la reconnaître comme une des lengues nationales différente de l'arabe et parlèe par plus de 80% de la population en Mauritanie!!! Où se trouve l'IDIOTIE??? quant au faux "mara-ton-nier" il n'y a pas plus ingrat que lui! Mon maari se rappelle qu'à son retour de son Sénégal natal et ne parlant aucun mot de hassanya; il a été accueilli par une famille des environs de Rosso Mais actuellement il les a carrément oubliés! QUELLE INGRATITUDE DE SA PART!!! Je ne suis ni Sombie encore moins Zombie!!! HÉÉÉ!!! BONNET YOOO!!!!