01-11-2019 17:16 - Conseil régional Brakna : une institution en phase d’installation

Conseil régional Brakna : une institution en phase d’installation

Terroir Journal - Le conseil régional de la Wilaya du Brakna a tenu sa troisième annuelle le lundi, 28 Octobre 2019. La session a été ouverte par le Wali du Brakna vers 9 heures par le Wali Mohamed Cheikh O Soueîdi en présence du président du Conseil Régional, M. Mohamed El Moustapha O Mahmoud et de la grande majorité des conseillers de la région.

Les élus ont abordé principalement la validation du budget 2019 qui tourne autour de 130 millions d’ouguiyas. Mais les élus du Brakna ont écouté aussi un exposé détaillé présenté par le président du conseil et qui axé sur les potentialités générales de la Wilaya (eau, agriculture, santé, éducation, infrastructures etc).

Les conseillers ont discuté pendant plus de trois heures d’horloges autour de ces deux questions. Une session qui s’est déroulée en présence d’un vieux dinosaure de la scène politique locale, à savoir Dieng Mamadou Abdoulaye, ancien maire d’Aéré M’Bar.

A la fin de cette session clôturée vers 14 heures, le président a accepté de répondre à nos questions. A la question, quelle évaluation faites- vous depuis une année qu’existe le conseil, la président répond ceci : « je peux vous dire pour le moment que la situation du conseil régional du Brakna à l’instar de ceux des autres régions est une situation de démarrage.

L’arsenal institutionnel a été plus ou moins complété. Il reste quelques textes d’application du nouveau décret relatif au transfert de compétences.

L’Etat, sur instruction, bien sûr, du président de la république et dans le cadre de son programme dans lequel son excellence a mis l’accent sur l’importance de la décentralisation et conformément au programme du gouvernement qu’a exposé le premier ministre, cet appui aux conseils régionaux et à la décentralisation d’une manière générale a été ressenti à travers des dotations que dirai pour le moment de démarrages des conseils régionaux en vue de leur permettre d’assurer un bon fonctionnement, de pouvoir apparaître dans des actions d’investissements qui pourront éventuellement donner aux citoyens dans ce niveau de décentralisation qui est éventuellement nouveau dans notre pays.

Le conseil régional a approuvé aujourd’hui un budget qu’il avait voté en juillet en procédant à de petites modifications pour pouvoir s’adapter aux dotations en prévision du vote du budget en 2010 au niveau du parlement. Il a définit un ensemble d’axes prioritaires d’interventions qui seront éventuellement le but de nos investissements au cours de l’année 2020.

Ces axes comme il est stipulé dans les textes des pouvoirs et compétences des conseils régionaux sont en premiers lieux, ceux de l’enseignement secondaire et professionnel, de la santé, des centres hospitaliers, les centres de santé professionnels bien sûr.

Nous ne pourrons pas rester les mains croisés en face de quelques problèmes très importants que rencontrent les populations de la Wilaya qui sont ceux de l’eau, l’agriculture, les petits aménagements.

Donc ces nouveaux conseils régionaux interviennent dans ces axes de développement qui vont booster un peu l’économie nationale et donner espoir aux citoyens qui peuvent évoluer dans un milieu économique qui créera de la richesse, de l’emploi et créera éventuellement une stabilité économique et un avenir prometteur pour tout le monde.

J’insiste ici sur l’appui que nous recevons des autorités administratives, notamment du ministère de l’intérieur qui n’a épargné aucun effort pour aider le conseil régional à démarrer. Je noterai également la collaboration des autorités administratives locales en la personne du Wali qui a donné main forte à tout ce que nous faisons.

Notre action va s’orienter vers une concertation étroite avec les élus particulièrement avec les maires qui interviennent dans le développement local, les députés qui sont aussi des élus de la région afin de travailler ensemble et surtout d’éviter les duplications d’intervention même si les compétences, par ailleurs ne sont pas les mêmes et de faire en sorte qu’on soit tous là pour répondre aux doléances de nos citoyens.

Répondant à une autre question d’un confrère relative à la léthargie du conseil depuis son investiture au mois de décembre 2018, le président très courtois et visiblement très fatigué a dit : ʺmerci, merci, nous sommes très fort a t-il répondu si vous sentez aujourd’hui qu’on est là encore, qu’est-ce que vous voulez avoir au niveau du conseil régional.

Je peux vous dire qu’à l’état actuel des choses, le conseil régional est doté d’un secrétaire général et d’un gardien pour garder le matériel qui se trouve dans le siège. Dans le budget 2020, on est entrain de réfléchir à recruter des cadres qui peuvent produire et travailler.

Le conseil connaîtra une présence réelle une fois ces conditions réunies. Sans compétences, sans personnels, qu’est ce que voulez que l’on face lorsqu’on était élu, il n y’avait qu’une loi organique qui créait les conseils régionaux, on n’avait pas de siège.

Aujourd’hui on est doté de 13 textes qui sont là et qui définissent des compétences, la commission des finances qui s’occupe du partage des ressources. Ces textes définissent les pouvoirs juridiques qui nous permettent de commencer.

Mais nous serons très fiers si à la fin de notre mandat, nous serons un conseil régional opérationnel avec des actes concrets, des travaux réalisés. Nous sommes dans la phase d’installation d’un conseil régional.

Aujourd’hui les élus du conseil, on eu droit à un exposé sur la monographie réelle de la région du Brakna, les potentialités, la décomposition de la population, la carte scolaire, sanitaire de la région, les potentialités agricoles, animales etc….

On n’a pas encore traité du tourisme, des sportifs, des aspects socioculturels et on évoluera d’ici douze mois et je vous remercie".

Daouda Abdoul Kader DIOP



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Commentaires (1)

  • cccom (H) 01/11/2019 18:24 X

    Loin d'attendre la charité du Ministére de l'intérieur, si les Conseils Régionaux créés par la Constitution dans l'esprit d'une réelle décentralisation n'avaient pas été tués dans l'oeuf par les textes du Ministre de l'intérieur naturellement allergique à tout pouvoir décentralisé, il leur aurait suffit de prendre l'initiative de généraliser mon initiative d'administrateur de développement d'enseignement intensif secondaire de Maaden Cerveaux Oasis modulaire, de 2400h/an et gratuit réducteur des coûts et cursus de 3/4 pour assurer à la fois un budget de 50 milliards UM/an par économie du Budget de l'Etat et apporter une solution au probléme actuel de l'enseignement par la garantie future du Bac trilingue à 15 ans et surtout d'éviter par la libération de 7/8 d'enseignants des Colléges le projet de recrutement de 5030 instituteurs dans le systéme de 700h/an destruteur de 90% de l'avenir de nos enfants. J'avais prévu la réalisation de l'autosudffisance alimentaire en créant des dizaines de milliers d'emplois dans certaines Régions. Je rappelle ma demande d'audience à cet effet pour exposer l'itinéraire libérateur de nos Conseils Régionaux .cheikhany_ouldsidina@yahoo.fr .