Le360 Afrique - Hier après midi, dimanche 26 janvier, le nouveau président élu de la Guinée-Bissau a mis fin à une visite privée à Nouakchott. Pendant sa visite dans la capitale mauritanienne, il a rencontré le président Mohamed ould Cheikh El Ghazouani.

Au menu de cet entretien, selon l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI), l'agence de presse officielle du pays, "les relations d’amitié, de coopération et toutes les autres questions d’intérêt commun, particulièrement celles en rapport avec la situation dans le Sahel".

En effet, la Mauritanie, aux côtés du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Tchad, est membre du G5 Sahel, organisation dédiée à la lutte contre le terrorisme, l’insécurité et la coordination des efforts de développement.

"La Mauritanie et la Guinée Bissau appartiennent aux espaces et organisations sous-régionales. Elles sont liées par des rapports séculaires de coopération", poursuit l'agence de presse pro-gouvernementale.

Une importante communauté mauritanienne est établie en Guinée Bissau, où les Mauritaniens sont fortement présents dans la filière du commerce.

Consultant multi-carte dans le domaine de la géopolitique, et tout particulièrement spécialisé en matière militaire et de sécurité, le nouveau président bissau-guinéen, ancien officier général, s’est constitué un carnet d’adresses respectable, et a d'ores et déjà ses entrées auprès de quelques chefs d’Etat de la sous-région. Il entretient, en outre, de solides amitiés dans certains milieux français.

Aussitôt après son élection à la tête de la Guinée Bissau, pays plongé une spirale d’instabilité depuis plusieurs année, Umaru Sissoko Emballo est venu rendre visite au président du Sénégal, Macky Sall, une vieille connaissance qu’il présente comme "son frère et son marabout".

Le Général Sissoko s’est aussi rendu ensuite auprès des présidents Muhammadu Buhari du Nigéria et Denis Sassou-Nguesso de la République du Congo.

Sa venue à Nouakchott apparait comme la suite logique des contacts qu'il a déjà entrepris avec ses amis et partenaires, pour ce nouveau chef d’Etat, conscient des réalités géopolitiques régionales, et désireux de prendre rapidement ses marques.

Par notre correspondant à Nouakchott
Cheikh Sidya