Tawary - Les grèves à répétition des enseignants du primaire, font réagir les parents d’élèves. Ces derniers, par la voix d’un cadre proche de l'association des parents d'élèves qui a préféré garder l’anonymat, appellent les instituteurs grévistes « à faire preuve d’un sens de responsabilité ».

Et cette même source de préciser que « la grève est un droit, mais ceci ne doit pas se faire au détriment de l’élève », indique cette source.

Ce dernier appelle, à cet effet, les responsables du ministre de l’Enseignement fondamental et à la réforme de l’Education nationale, à « ouvrir le dialogue avec les enseignants grévistes, dans l’intérêt des élèves ».

Pour le moment, ils peinent à trouver des solutions concrètes aux revendications du secteur, les élèves, et par rebondissement, les parents, restent très inquiets sur l’avenir de leurs enfants, souligne la source précitée. Du coup, de nombreux parents sont contraints de recourir aux cours particuliers pour rattraper le retard engendré par ces arrêts de cours, raconte un parent d’élèves.

Cependant les enseignants, sont déterminés, à poursuivre la grève et menacent de recourir à une grève illimitée. La perturbation des cours dans le cycle primaire persiste depuis le début du premier trimestre de l’année scolaire en cours.

Ce lundi 3 février, les enseignants affiliés à la coordination nationale des enseignants ont tenu, un arrêt de cours de 6 heures dans plusieurs villes du pays.

Et une source au sein de cet ensemble a confié à notre correspondant à l’Est que les cours ont totalement été perturbés dans les grandes villes de Kiffa, d’Aioun et de Néma.Nous réclamons de meilleures conditions de travail et notamment des augmentations de salaires et d'indemnités, annonce l'un des grévistes à Timbédra, dans le Hodh.

Par A.Sidi