29-02-2020 09:12 - Pas d’excuses à la traine contre le discours de la haine / El Wely Sidi Heiba

Pas d’excuses à la traine contre le discours de la haine / El Wely Sidi Heiba

Weli Cheikhbouya - Il est bien étrange ce silence presque complet, ou négligence délibérée ou indifférence placide de la plupart des partis du paysage politique et des organisations non gouvernementales en s’abstenant de dénoncer résolument cette vague déferlante de discours haineux et de ciblage de la cohésion et de l'unité nationale et franchi toutes les lignes rouges.

Or le parti de l'Union pour la République (UPR) a fait en cela figure d'exception en déclarant véhément par la voix de son président, M. Sidi Mohamed Ould Taleb Omar sa position ferme et claire, sans équivoque consciemment déterminée à rejeter ce discours en détail et dans toutes ses charges, ainsi qu’à exiger d’y faire face avec sagesse et fermeté.

Or cette déclaration consciencieuse a vite été suivie par l'émission, immédiate pour toutes les ses bases du parti, d'instructions strictes, mesures claires et fermes, et de procédures pratiques appropriées, afin de confronter par la rhétorique mature, l’action productive de terrain et l’exhortation au renforcement des liens de liens existants de fraternité mue par l'islam, lui-même délibérément entamé dans cette furie.

Sans doute, la déclaration du Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, Monsieur Mohamed Salem Ould Merzough, d’appliquer fermement la loi contre "les appels, les enregistrements et les comportements caractérisés par l'extrémisme visant le peuple et son unité nationale sacrée", vient à point nommé.

Elle définit bien clairement, dans sa chair, la position stricte de l'État face à cette dérive qui vise à nuire la sécurité des citoyens et à déstabiliser la stabilité du pays.

Or la stabilité et la sécurité constituent dans le programme du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El-Ghazwani, des piliers pivots pour lesquels il a développé des approches fondées sur :

- la lutte contre la pauvreté,

- l’éradication des causes de l'injustice, de l'exclusion et à de la marginalisation.

Pour parvenir à ce dessein patriotique, il a concédé au gouvernement un large espace de la liberté d'initiative, d’action sur le terrain, dans un climat marqué décongestion politique qui a réhabilité :

- la logique du dialogue,

- l'efficacité de la consultation,

- la droit de la similitude et la nécessaire comparaison des visions, des programmes et des discours politiques,

qui sont tous sont de nature à porter haut le pays et à faire du bien être et de la cohésion du peuple la finalité pérenne.

Il ne reste, alors, après cette nouvelle orientation que l'État a exprimé à travers la déclaration de la fermeté du Ministre de l’Intérieur, motivée par les directives du Président de la République, que suivent les partis politiques et les organisations civiques non gouvernementales pour contrer cette vague de haine ;

Un vague d’autant plus maléfique, d’ailleurs, qu’elle porte au pays le mal en son germe, et ne pourrait en aucun cas bénéficier à ses auteurs qui nourrissent des ambitions dangereuses et absurdes.



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Commentaires (8)

  • Mohamedene (H) 01/03/2020 18:59 X

    Félicitations, qui se tait consent ! Il faut vraiment s'exprimer en masse, mais pas en insultes et autres grossiéretés. Pour un résultat Ould El Ghazouani qui est au dessous de la mélée doit appliquer son programme et rien que son programme, en sachant qu'on l'a à loeil et que les voeux pieux sont morts !

  • kalidou gueye (H) 01/03/2020 02:04 X

    La sécurité et la stabilité du pays est déjà déstabilisé par les pouvoirs publics. On ne peut pas se taire devant une injustice une marginalisation un racisme d'état et l'extrémisme du système. On ne peut pas te frapper et t'empêcher de pleurer. Tant que ce déséquilibre et cette injustice perdurera le discours de vérité que vous considérer comme haineux perdurera. Merzoug doit chercher le tribalisme et injustice qui a cause cette haine au sein de son gouvernement.

  • haadirock (H) 29/02/2020 21:46 X

    Marginalisation, injustice,discrimination,exclusion...votre hyprocrisie est assomante.pourquoi n'osez vous pas nommer la chose? Elle s'appelle tout simplement RACISME.c'est le mal qui ronge la Mauritanie.le RACISME

  • lass77 (H) 29/02/2020 20:55 X

    Monsieur il ny'a pas d'unité nationale en Mauritanie, il faut arrêter l'enfumage. Oui il faut lutter contre la haine et l’extrémiste mais à tous les niveaux sans discriminations et aussi combattre les causes de cette haine entre les humains. Les gens se radicalisent car ils n'ont pas de droit dans leur propre pays.

  • Maxamallé (H) 29/02/2020 19:06 X

    Les mots "unité" et "nationale" sont ils devenues des mots vident de sens chez nous, sachant qu'un problème n'est résolu une fois que le diagnostique est posé. Comment enraillé les messages de haine si certains citoyens se croient au dessus de la loi?

  • pannel (H) 29/02/2020 15:45 X

    M.Weli Cheikhbouya, quand tu ne sais pas dire la vérité en tout temps, il vaut mieux te taire. Vous ne réagissez que quand la vérité vous dérange. Birama a raison de parler ainsi on valide

  • nemahaidara (F) 29/02/2020 15:13 X

    «   pas d’excuses aussi contre la pratique de haine »  serait on tenté de vous dire . Ce que vous appelez discours de haine ,qui en réalité est une demande de justice et d’égalité a pour origine,votre refus de voir la réalité par malhonnêteté intellectuelle. Ce discours ne peut prendre fin que lorsque des mesures concrètes seront prises contre le déni de citoyenneté qui frappe la majorité des mauritaniens. Pourtant les faits et les chiffres sont là,bien là et têtus mais vous continuez à les ignorer..

  • tarhilgazra@yahoo.com (H) 29/02/2020 09:58 X

    Cette vague continuera tant que les priorités tel que Cheyle et Tekefoul ne sont pas opérationnels. Les financements sont acquis et les priorités tardent à se concrétiser.