15-07-2020 11:54 - L’assurance Qualité au cœur du dispositif de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique en Mauritanie

L’assurance Qualité au cœur du dispositif de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique en Mauritanie

AMAQ-ES - L’accroissement des effectifs de bacheliers et de la hausse des coûts de la formation à l’étranger, ont conduit la Mauritanie à s’engager, au début des années 80, dans la mise en place d’un système d’enseignement supérieur quasiment à partir de… Rien ! Ni infrastructure, ni personnel enseignant qualifié …

De plus, l’exigence d’un enseignement supérieur, d’une recherche scientifique jouant le rôle de levier du développement économique, social et culturel a constitué, ces dernières années, l’objectif cible de la politique sectorielle de notre département.

Le système a pris finalement corps, et nous nous retrouvons aujourd’hui avec :

► Un campus universitaire aligné sur les normes internationales composé de 4 facultés (FLSH, FSJE, FST, FM) et un institut (IUP)

â–º 4 instituts : ISCAE, ISET, ISPELTI et ISA

► Une académie navale composée de l’ESO et de l’ISSM

► 2 écoles : ENS et ESP abritant en son sein 4 instituts (ISMBTU, IPGEI, EMMZ, IS)

Le département a également engagé une série d’actions tendant :

- à la réorientation de l’enseignement supérieur vers les STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques)

- au renforcement de l’utilisation des TIC pour élargir l’accès et l’efficacité interne,

- à la diversification de l’offre de formation technique et scientifique. Ce sont là, les raisons qui ont prévalu à la création de l’ESP, de l’IPGEI ; de l’Académie Navale ; de l’Ecole des Mines et des Métiers de Zouérat……….

Mais, au-delà de cette diversification, il y’a un défi majeur qu’il est impératif de gagner afin d’atteindre en dernière instance l’objectif du département. Il s’agit du défi de la qualité.

Avoir de multiples instituts de formation technique et scientifique est excellent mais encore faut-il que ses formations soient qualitativement pertinentes et rendues dans les conditions requises par les standards internationaux. C’est précisément pour cette raison que le département a fait de l’assurance qualité la question centrale de son plan d’action de 2015-2021.

Il est donc incontestable que l’enseignement supérieur en Mauritanie a enregistré d’importants progrès au niveau de l’évolution de son cadre institutionnel, de ses infrastructures, de son efficacité interne et externe, de sa gestion et de sa gouvernance…

Toutes les réformes que nous avons engagées ces dernières années convergent vers cet objectif central. L’idée de départ fut une volonté forte et clairement exprimée par son excellence monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des TIC réaffirmant la nécessité de procéder à une mise en adéquation des contenus d’enseignement et de formation avec les exigences du marché, de l’économie et du développement technique et scientifique du pays. Certes, beaucoup d’insuffisances et de dysfonctionnements demeurent mais le département travaille sans cesse à les corriger.

La mise en place de la Cellule de Suivi et d’Evaluation en 2015 s’inscrit dans ce cadre. Cette structure rattachée au cabinet du Ministre en charge de l’enseignement supérieur étudiait, donnait son avis et soumettait au Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (CNESRS) les offres de formation pour accréditations.

Pour compléter, approfondir et renforcer le travail de cette cellule, le département a mis en place une Autorité Mauritanienne d’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur (AMAQ-ES).

Le suivi et l’évaluation constituent, pour tout système soucieux d’efficacité et de performance, les piliers essentiels du pilotage et de la gestion. Ils permettent, en effet, un ajustement permanent des actions à partir de la rétroaction sur les résultats, en vue d’atteindre les objectifs cibles ou encore au maintien et à la restauration de l’équilibre d’un système par l’introduction des correctifs appropriés.

En effet, là où il n’y a pas de déclinaison par les principaux acteurs d’objectifs opérationalisables à court et moyen terme avec définition de cibles à atteindre associés à la mise en place d’indicateurs, il n’y a pas d’évaluation à proprement parler.

Cette exigence de qualité des systèmes d’enseignement supérieur et de recherche scientifique est, en outre, fortement requise par la mondialisation de certaines professions, la mise en place de zones d’intégration économique, l’harmonisation des diplômes à travers l’introduction du système LMD, la mobilité professionnelle croissante, l’expansion des offres de formation publiques et privées, et l’importance de la reconnaissance des diplômes sur le marché international de l’emploi.

Mais répondre efficacement à cette exigence de qualité au niveau national n’est pas une tâche aisée. En effet, dans notre pays, à l’instar des pays de la sous-région, l’augmentation continue des effectifs des étudiants, l’insuffisance qualitative et quantitative du personnel enseignant, de recherche et d’encadrement, le niveau modeste d’expérience en gestion pédagogique et administrative ainsi que la diversification des filières consécutive à l’adoption pas toujours très bien préparée du système LMD, constituent des défis majeurs à relever sur la voie de la préservation et de l’amélioration de la qualité dans notre système d’enseignement supérieur et de recherche scientifique.

Pour faire face à cette situation, le Ministère en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a arrêté et mis en œuvre, ces dernières années, une stratégie nationale basée sur un investissement massif dans la construction et l’équipement des infrastructures de base, une politique de recrutement régulier des ressources humaines ainsi que l’adoption d’importantes réformes institutionnelles.

Outre les actions menées supra, on peut citer parmi ces réformes, d’une part, l’autonomie administrative, financière et pédagogique accordée aux établissements d’enseignement supérieur en vue de leur laisser davantage d’initiatives pour penser leurs programmes, améliorer leur environnement d’apprentissage et mettre en place leur propre dispositif de maintien et d’amélioration de la qualité et d’autre part, la mise en place du CNESRS dont l’une des principales missions est l’évaluation régulière, par l’intermédiaire d’une instance nationale autonome d’assurance qualité, créée à cet effet, de notre système d’enseignement supérieur et de recherche scientifique, de ses établissements d’enseignement et de recherche.

Nous pouvons citer également les outils d’amélioration de la qualité édictés au niveau central à travers les dispositions réglementaires relatives au système LMD, aux conditions d’admission des étudiants aux différents niveaux des formations, à leurs modalités d’évaluation, aux qualifications minimales des enseignants chercheurs et leurs charges horaires statutaires, à la conformité des maquettes de formation aux normes pédagogiques requises et aux dispositifs d’évaluation des enseignements par les étudiants et du suivi de l’insertion des diplômés.

Ces réformes et outils étaient indubitablement nécessaires mais, l’expérience internationale a montré qu’une prise en charge efficace du problème de la qualité dans l’enseignement supérieur passe nécessairement par la conception et la mise en place d’un système national d’assurance qualité basé sur une démarche d’assurance qualité externe articulant la pratique de l’auto-évaluation par les institutions avec l’évaluation externe par les pairs, le tout sur la base de standards et de critères d’évaluation élaborés par l’instance en charge de l’assurance qualité.

Telle est aujourd’hui la mission assignée à l’Autorité Mauritanienne d’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur (AMAQ-ES), instance nationale d’assurance qualité, créée par le décret No 2017-093 en date du 10 juillet 2017 et mise en place en ce début de l’année 2020.

L’accomplissement de cette mission conformément aux normes internationales en vigueur et en harmonie avec les objectifs et les spécificités de notre système d’enseignement supérieur, requiert bien évidemment du temps et des moyens mais et surtout des compétences techniques et professionnelles spécialisées tant au niveau de l’AMAQ-ES qu’au niveau des établissements d’enseignement supérieur et des structures de la recherche scientifique.

C’est ce défi majeur qu’il va falloir relever en faisant de la formation et de l’expertise dans le domaine de l’assurance qualité une des principales priorités du plan d’action de l’AMAQ-ES.

Amadou Gueye KONTE,

Directeur de Autorité Mauritanienne d’Assurance Qualité
De l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique





Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Source : AMAQ-ES
Commentaires : 13
Lus : 4348

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (13)

  • oussar (H) 18/07/2020 16:15 X

    M. Marouane si je suis votre logique Habib Hemett dont vous saluez la coordination des initiatives doit aussi amener avec lui tous ces collaborateurs durant la campagne à la présidence. Pourquoi cet acharnement sur l'administration de l'Amaq-es. N'entre pas dans cette structure qui veut. Ayez le courage d'aller rencontrer le patron de l'Amaq-es et proposer lui des dossiers y compris le vôtre pour la gestion de son administration. Apparemment en Mauritanie, il n'y a que l'Amaq-es ! NB EN France on est deconfiné il y'a longtemps.

  • Marouane (H) 17/07/2020 21:18 X

    M. Oussar, je crois qu’il y a un quiproquo ! En effet, moi je m’intéresse avant tout au fonctionnement administratif de l’AMAQ-ES. Les Experts mettent la main à la pâte mais leur mission doit être soutenue par une équipe pluridisciplinaire. Cependant, l’énergie avec laquelle vous êtes en train de défendre M. Konté est très intrigante, à plus d’un titre. D’aucuns risquent de penser que vous n’êtes rien d’autre qu’un prête-nom au service d’une personne qui, en vérité, n’a pas besoin d’être si âprement défendue. Par ailleurs, vous devenez plus royalistes que le Roi car si posez la question à M. Koné,il vous répondra sans doute « oui j’ai bien soutenu le candidat Ghazouani, et si ma nomination est liée à mon engagement politique, tant mieux ». Et sachez qu’un changement politique signifie changement de l’équipe dirigeante ; c’est comme ça dans tous les pays du monde. Et c’est souvent le changement politique qui permet l’émergence de cadres compétents comme M.Koné qui, jusqu’à preuve du contraire, n’a jamais renié son engagement politique. La seule chose qui pourra me convaincre de votre bonne foi c’est de voir, dans les prochaines semaines, un appel à candidature pour le recrutement de Permanents et d’Experts pour l’AMAQ-ES. Personnellement, je ne parie pas un sou sur cette éventualité car nous sommes en Mauritanie, « le pays des arrangements ». Et malheureusement, ce n’est pas vos envolées lyriques, dans votre confinement en France, qui y changeront grand-chose.

  • oussar (H) 17/07/2020 12:34 X

    M. Marouane. Karl Popper, que je ne connais pas, et moi avons découvert « le dieu caché » (dixit Gilles Deleuze) au-delà de l’entre ligne que tu exiges, de notre part, alors que la superficialité et le non-sens de ton posting n’exige aucun effort pour vous comprendre. J’excelle dans l’assurance qualité et à mon sens, il n’y a pas, dans ce domaine, d’experts intra-muros. Les experts, recrutés ou qui doivent l’être, sont exclusivement des universitaires et sont extérieurs dans la quasi-totalité des agences similaires dans la sous-région et celles à l’international afin d’éviter les bornes des spécialités en présence eu égard à la diversité des soumissions ou des sollicitations. Le copinage ou le renvoi de l’ascenseur en guise de récompense d’un engagement politique n’a pas sa raison d’être, ici. Arrêtez de politiser tout. Epargner l’éducation et l’enseignement, c’est ce que nous avons de plus précieux.

  • oussar (H) 17/07/2020 05:09 X

    M. Marouane. Je suis l'actualité des agences de la sous région et à l'international puisque l'assurance qualité est mon domaine de prédilection et je vis en France. Pour info. Majoritairement le personnel de structures identiques opèrent en dehors en raison de leurs statuts d'experts et pour éviter les conflits d'intérêts. Encore une fois pour un dernier le silence est d'or sur des sujets que l'on ne maîtrise pas.

  • Karl Popper (H) 16/07/2020 22:01 X

    Mr Marouane, vous avez fait exprès de semer le doute dans l'esprit des lecteurs en invitant la campagne électorale dans un débat qui se veut scientifique. Le professeur Konté est très attaché à la transparence et à la rigueur. Une surprise taille vous attends au sein de son organisation. Le professeur est entrain de mettre sur place de véritable outils de qualités qui impacterons toutes les formations de l'enseignements supérieurs. Bientôt, un appel d'offre sera lancer pour le recrutement des experts en la matière. De ce côté, j'espère que votre attente sera satisfaite. Par contre ne confondons pas le travail scientifique et le clientélisme politique.

  • thioye (H) 16/07/2020 19:26 X

    Dr KONTE est une étoile rare, j 'ai eu le privilège d'assister à sa brillante thèse à Paris.Merci de cet éclairage plus que lumineux sur l'impérieuse exigence de qualité de notre système d’enseignement!

  • Marouane (H) 16/07/2020 14:45 X

    Messieurs Karl Popper et Oussar, il faudrait bien relire mon commentaire car vous n’avez pas compris son sens profond. Je connais bien M. Konté dont, à aucun moment, j’ai remis en compte sa compétence. Comme beaucoup de cadres nationaux, il a apporté son expertise dans le cadre des « initiatives d’appui au candidat Ghazouani ». Après la victoire de ce dernier, M. Konté a eu cette promotion comme plusieurs autres cadres compétents, et qui se sont tous mobilisés dans la campagne présidentielle sous la houlette de M. Habib Hemet, excellent coordinateur national des « initiatives de soutien au candidat Ghazouani. Le vrai message que je voudrais faire passer est le suivant : pourquoi le personnel censé faire fonctionner l’AMAQ-ES n’a pas été recruté par appel à candidature, donc dans la transparence ? Le principal fautif ce n’est pas M. Konté mais l’autorité politique qui a gardé les mêmes mauvaises pratiques d’antan. S’il avait son mot à dire, M. Konté aurait pu, au moins, faire appel aux cadres qui ont travaillé avec lui durant la campagne présidentielle. C’est là, une façon de renvoyer l’ascenseur. Par ailleurs,si Monsieur Konté a jugé nécessaire d’écrire cet article, c’est parce que l’AMAQ-ES est quasiment inconnue du grand public. Alors chers Messieurs, il faut savoir lire entre les lignes.

  • Belphegor (H) 16/07/2020 09:22 X

    @Karl Popper Vous avez tout résumé: ce brillant cadre (que je connais personnellement) est tout sauf un produit du clientélisme ambiant et ceux qui l'ont promu a ce poste ont fait un tres bon choix.

  • Karl Popper (H) 15/07/2020 23:03 X

    Mr Marouane, vous n'avez rien compris encore. Vous êtes l'incarnation d'une vériatble pauvrété scientifique. La nomination du professeur n'a aucun lien avec ses poistions politiques. Ici, on parle de compétence et d'expériences. Le professeur konté a enseigné pendant presque vingt ans avant de s'envoler pour la France pour s'inscrire à l'université de Nanterre. Après sa soutenance , il bénéficia d'une carte de séjour talent qui le permet de rester en France et enseigner la didactique au département de lettre de paris 10. En patriote, le professeur konté à renoncer à tous ces avantages pour revenir en mauritanie où il met aujourdhui ses compétences au service de la nation. Avant ce poste, il exerçait comme professeur à l'ENESS et en même temps conseilleur en charge de l'évaluation auprès du ministre de l'enseignement supérieure.

  • Karl Popper (H) 15/07/2020 22:35 X

    Un article d'une haute facture scientifique et intellectuelle. Ce que nous retenons de cet intellectuel organique, c'est d'être un homme qui ne renonce jamais , préférant le silence de la bibliothèque qu'au bruit de la rue. Nous continuons de garder en mémoire la soutenance de sa brillante de thèse de doctorat à l'université de Nanterre. Nous recommandons à nos autorités éducative et scolaire de se servir de cette sommité scientifique que toutes les université du monde souhaiterait disposer.

  • oussar (H) 15/07/2020 21:16 X

    M Mourane ! Quand on a rien à dire autant économiser les lecteurs de vos comptants d’inepties. L'article que vous avez survolé, puisque vous êtes incapable de comprendre sa teneur eu égard à sa scientificité, est proprement rédigé. Cette Autorité est dirigée par un universitaire, connu du milieu pour ses compétences et sa rigueur scintifique. Sa nomination n'a rien de politique.

  • Marouane (H) 15/07/2020 13:38 X

    La création de cette Institution est passée inaperçue. En plus,le recrutement de son personnel a été fait sous le manteau. Pourquoi n'a-t-on pas fait appel à tous ces cadres qui ont soutenu le candidat Ghazouani dans le cadre des "Initiatives d'appui audit candidat". Le Président de la présente AMAQ-ES a été, lui même, coopté après avoir été président d'une commission dans le cadre de ces initiatives de soutiens. Piètre récompense, alors que de très nombreux cadres se sont mobilisés pendant quasiment deux mois; et sont toujours dans l’expectative. la grande erreur du Président Ghazouani, c'est d'avoir gardé intacte l'Administration corrompue et incompétente de l'ancien régime.

  • mystere1 (F) 15/07/2020 12:24 X

    Il faut que le président, met en priorité la jeunesse, surtout pour les enfants, qui sont l'espoir de cette future Mauritanie incertaine, l'enseignement doit être prise au sérieux, puisque l'éducation est le noyau de développement d'une société quelquonque.