30-08-2020 09:12 - Faits divers… Faits divers… Faits divers…

Faits divers… Faits divers… Faits divers…

Le Calame - Les présumés assassins du jeune Ould Shagh sous les verrous

Au début de la semaine passée, Sid'Ahmed Ould Shagh, un jeune homme de dix-huit ans fraîchement débarqué de l'intérieur du pays, se baladait la nuit au quartier Tarhil, manipulant son valeureux téléphone portable et totalement inconscient du danger.

Passant dans une ruelle non loin de la Maison des jeunes à côté du commissariat de police, il était soudain attaqué par trois gaillards qui le charcutaient aux couteaux avant de s'emparer du contenu de ses poches et disparaître.

Des passants découvraient peu après son cadavre couvert de sang. La police se rendait sur place et informait le substitut du procureur de la wilaya-Sud qui accourait au constat. Une commission d'enquête groupant trois commissaires, épaulés par des agents de la PJ, était formée et commençait la rafle routinière des récidivistes en liberté.

Après deux jours infructueux, ils finissent par obtenir un indice qui les conduit à un premier suspect : Dah « El Khatir », un repris de justice fraîchement sorti de prison. Son audition permet d'identifier deux de ses complices : Abdallahi « Dabel » et Jelloud, tous deux également récidivistes et ex-bagnards.

Ils sont fichés pour vols à main armée, agressions et braquages mais ce n’est qu’in extremis que les policiers les repèrent dans une chambre à El Mina, le vendredi 21 Août, alors qu’ils s’apprêtent à fuir vers le Sénégal le lendemain à l'aube.

Des agents de la police-secours mettent la maison sous surveillance dès 21 heures. Vers trois heures du matin, trois individus sortent pour respirer un peu d'air.

Le brigadier et ses hommes les encerclent et les arrêtent, avant de les conduire au commissariat El Mina1. Les voilà remis, le lendemain, aux enquêteurs du commissariat Toujounine 4. Ils avouent le meurtre. La reconstitution a eu lieu samedi, les accusés sont en attente de déferrement.

Sauvé par une chienne !

La zone de Toujounine-Nord jouxtant l'axe Aziz est une zone à haut risque. Une nouvelle mariée y fut violée sous les yeux de son pauvre mari ligoté et bâillonné. Ses violeurs n'ont jusqu'à présent pu être épinglés. Les vols, braquages et agressions y sont lot quotidien.

Il y a quelques jours, Abdallah marche dans une ruelle sombre de ce quartier éloigné. Il est soudain entouré de deux malfaiteurs qui l'obligent à entrer dans des buissons à l'extrémité du quartier, pour le déplumer hors de vue.

Mais arrivés dans les arbustes, les voici à leur tour attaqués par une chienne enragée qui vient de mettre au monde ses petits ! Et tous de prendre les jambes au cou ! Le jeune homme profite de l'occasion pour virer dans l'obscurité et disparaître.

Une bande de violeurs neutralisée

20 heures: M.T., vingt-huit ans, cherche un taxi sur une avenue de TevraghZeïna. Une Mercédès s'arrête à ses pieds : deux hommes à bord, en plus du chauffeur. Le passager assis à l’avant passe à l’arrière pour lui laisser la place. La voiture se dirige vers l'Ouest.

La voici au carrefour Nouadhibou. Inquiète, la femme demande au chauffeur sa destination. « Je dépose ces deux clients à Cité-plage et t’amène ensuite où tu veux ». Et la Mercédès de filer vers la plage, côté Nord de l'hôtel Sabah. L'un des passagers derrière elle pointe alors un poignard au cou de la jeune femme : « Silence ! » ordonne-t-il. Effrayée, la femme se tient coite.

Ils l'obligent à descendre, avant de s'emparer de son sac et tout son contenu : argent, bijoux, téléphones portables. Et les voilà sur le point de la violer… mais voici les phares d'un véhicule qui approche ! Les bandits rembarquent précipitamment, abandonnant leur « cliente »... Ouf, l’essentiel est sauf !

La même scène se répète à plusieurs reprises avec d'autres femmes dont la plupart aura, hélas, moins de « chance » que M.T. La BRB se lance sur les traces de ces criminels et coince leur chef, il y a quelques jours, bientôt suivi de ses complices.

Il s'agit d'un groupe de récidivistes dont deux avaient bénéficié de la dernière grâce présidentielle. Ils ont été placés en garde à vue au commissariat spécial de la police judiciaire avant d'être déférés et écroués à la prison civile de Dar Naïm.

Mosy



Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Commentaires : 1
Lus : 3997

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (1)

  • mauritanievive (H) 30/08/2020 11:16 X

    La grace ne devrait beneficier qu'aux crimes legers dont les responsables ont vraiment demontré la preuve de leur repentiR