05-09-2020 15:51 - Vidéo. Mauritanie: des pluies diluviennes sèment la mort et provoquent d'énormes dégâts matériels

Vidéo. Mauritanie: des pluies diluviennes sèment la mort et provoquent d'énormes dégâts matériels

Le360afrique - Des pluies d'une rare violence se sont abattues sur plusieurs régions de la Mauritanie, notamment dans le Sud et le Sud-Est.

Elles ont fait des morts, emporté du bétail et causé des destructions matérielles importantes. Des pluies diluviennes se sont abattues ces derniers jours sur plusieurs régions du Sud-Est de la Mauritanie, causant des pertes en vies humaines et d’énormes dégâts matériels.

La désolation règne au Guidimakha, en Assaba et dans les Hodh occidental et oriental. Plusieurs localités ont été le théâtre d’inondations à l’image de certains quartiers des villes d’Aioun El Atrouss et de Bassiknou.

Mais le spectacle le plus affligeant est celui qu'offre la zone d’Adel Begro, un chef-lieu d’arrondissement de la région de Néma, situé à quelques kilomètres de la frontière avec le Mali.

Un torrent puissant a déferlé dans les rues, emportant sur son passage habitations et animaux (petits ruminants, vaches et chameaux) et causant d'importantes pertes en vies humaines.

Un comité interministériel a été créé pour faire face à la situation et le gouvernement annonce avoir pris une série de mesures: «travaux de protection des infrastructures, activation de cellules d’urgence régionales et départementales, déploiement de brigades multisectorielles d’intervention».

Pour Mohamed, éleveur dans une contrée lointaine des Hodh, «ces mesures sont bonnes. Mais on aurait préféré qu’elles interviennent à titre préventif, pour éviter l’énorme désolation des derniers jours».

La région est soumise à une alternance de cycles de sécheresse, de pluies diluviennes et d'inondations. Des phénomènes extrêmes qui rappellent aux populations du Sahel la triste réalité du changement climatique.

Par notre correspondant à Nouakchott
Cheikh Sidya





Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Commentaires : 1
Lus : 3786

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (1)

  • chos (H) 05/09/2020 18:28 X

    Dans les régions montagneuses comme l’Adrar et le Tagant, j’ai proposé au coût d 10 millions d’UM en équivalente à « 100t vivres contre travail » une passe montagneuse de 4 km en pierres taillées qui aurait coûte 2 milliards UM et duré des siécles sans besoin d’entretien actuellement engagée par l’effort exclusif des populations productrices chaque année de2000t de carrottes d’une valeur de 2 milliards UM qui restent souvent dans le sol non commercialisés sans assistance de l’Etat pour sa protection de la concurrence illicite et détériration de la route . Je demande vivement et urgemment l’attention de l’Etat à cette opportunité de construction des routes en pierres taillées selon une technologie acquise en exclusivité du temps de Maawiya par les populations de Maaden en provenance de l’Etat de Guinée Bissao. cheikhany_ouldsidina@yahoo.fr.