09-09-2020 21:00 - Le Tchad et Israël discutent de « l’ouverture possible » d’une ambassade à Jérusalem

Jeune Afrique - Une délégation tchadienne emmenée par l’un des fils du président Idriss Déby Itno a rencontré mardi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour discuter de « l’ouverture possible » d’une ambassade du Tchad à Jérusalem, selon les autorités israéliennes.

Benjamin Netanyahu avait annoncé la reprise de relations diplomatiques avec le Tchad en janvier 2019, après 47 ans d’interruption, lors d’une visite à N’Djamena au cours de laquelle il avait rencontré le président Déby Itno.

Mardi, à Jérusalem, une délégation menée par Abdelkerim Idriss Déby, l’un des fils du président tchadien, et le chef du renseignement Ahmed Kogri, a rencontré Benjamin Netanyahu et le chef du Conseil national de sécurité, Meir Ben-Shabbat, ont indiqué les autorités israéliennes.

« À la suite de la reprise des relations avec le Tchad, nous avons discuté de la nomination des ambassadeurs et de l’ouverture de missions diplomatiques, y compris la possibilité d’ouvrir une ambassade à Jérusalem », a déclaré sur Twitter Benjamin Netanyahu, dont les services ont aussi fait état de discussions à propos de terrorisme, de la cybersécurité et de l’agriculture.

Une déclaration démentie peu de temps après par le ministères tchadien des Affaires étrangères, lequel dénonce une une « information dénuée de tout fondement ».

« La reprise des relations diplomatiques entre le Tchad et Israël n’entame aucunement la position du Tchad sur la question de la Palestine et des territoires arabes occupés », ajoute le communiqué du ministère.

Cette visite survient moins d’un mois après l’annonce d’un accord entre Israël et les Émirats arabes unis, appelés à devenir le troisième pays arabe, après l’Égypte et la Jordanie, et le premier du Golfe, à normaliser ses relations avec l’État hébreu. Le statut de Jérusalem, ville dont la partie orientale, secteur palestinien, a été annexée par Israël en 1967, est l’une des questions les plus épineuses en vue d’un règlement du conflit israélo-palestinien.

L’ONU considère que cette question doit faire l’objet d’un accord entre Israéliens et Palestiniens, et qu’en attendant, les pays ne doivent pas établir à Jérusalem leur représentation diplomatique en Israël.

Par Jeune Afrique avec AFP

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Commentaires (1)

mystere1 (F) 10/09/2020 09:27

Non mais ! que fait le président Deby, vraiement il m'a déçu, et la vision qu'on a de nos dirigeants africains, n'est pas fausse, à chaque fois je le crie avec amertume ! je n'avais pas tort, tout comme d'autres aussi le pensent comme moi à propos de nos présidents africains ! des complexés, corrompus, ne recherchant que leurs intérêts au profits de leurs pouvoirs, et non au profit de leurs population ! dans une vidéo de whattsapp publiée, c'était ce deby qui était entrain de gronder et faire des remarques à ses douaniers, et quelques personnalités de l'état, plus des femmes d'affaires, qui tous avaient été tentés par la corruption, en mangeant lucrativement bien des sommes d'argents acquis malhonnêtement, leur président leur faisait la morale comme un saint, en leur mettant en garde contre la corruption et les grondant comme des petits gamins qui avaient fait des bêtises, je riais bien, car c'était intéressant ! et j'étais impressionné par ce dernier, en me disant tiens ! voilà au moins un de nos présidents qui défend la corruption", même si le sujet d'israel n'a pas de rapport avec ce que je dis, mais ça confirme que certains de nos chef d'état ne se réveilleront pas, et idriss deby l'a demontré en ne cherchant que des coopérations entre son pays et l'état hebreu dont beaucoup se sont opposés à sa normalisation, à cause du cas de la palestine, et maintenant c'est le comble si l'un des dirigeants africains rentre dans le pacte, c'est de la traitrise, en tant que musulman, deby devrait refuser et compatir avec la situation de la palestine, en s'opposant à l'israel jusqu'à que cet etat hebreu accepte que palestine soit un etat normal ! comme l'avait souligné le roi salmane, c'est déçevant de la part de deby, il ne reste plus que ses collègues présidents africains le suivent !