25-09-2020 09:40 - Le PM appelle le ministre de l’enseignement supérieur à réagir positivement aux décisions judiciaires

Le PM appelle le ministre de l’enseignement supérieur à réagir positivement aux décisions judiciaires

Sahara Médias - Le premier ministre mauritanien Mohamed O. Bilal a demandé au ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des NTIC, Sidi O. Salem, à agir positivement par rapport aux décisions judiciaires qui concernent son département.

Dans une lettre signée du directeur de cabinet du premier ministre adressée au ministre de l’enseignement supérieur dont Sahara Medias a obtenu une copie, le premier ministre demande au ministre de réagir positivement aux décisions judiciaires exécutoires et parvenues à votre département.

La lettre demande au ministre de suivre les procédures d’appel prévues par rapport aux décisions judiciaires qu’il juge inappropriées à l’intérêt de ses collaborateurs et les services du ministère jusqu’à la dernière étape du processus.

La lettre du premier ministre estime que le fait d’ignorer les décisions judiciaires exécutoires ne contribue pas à l’instauration de l’état des institutions et des lois.

La lettre transmet, pour règlement en urgence, un dossier relatif à une décision de justice en faveur d’un groupe de fonctionnaires ayant obtenu des diplômes supérieurs à l’issue d’une formation autorisée.

Ce groupe a salué la lettre du premier ministre qui consacre le principe de la séparation des pouvoirs, et considère qu’il s’agit là d’une étape sérieuse pour mettre fin à l’injustice et rétablir le droit, conformément aux engagements du président Mohamed O. Cheikh Ghazouani, selon un bref communiqué parvenu à Sahara Medias.

Ces fonctionnaires déclarent qu’ils ont obtenu des diplômes supérieurs à l’issue de formations autorisées avant l’adoption du décret 126/2006 organisant les filières de l’enseignement supérieur, ajoutant que leurs dossiers étaient soumis à des commissions techniques communes entre les ministères concernés depuis plus de 10 ans.

Après que la solution du problème ait pris du temps, ajoutent ces cadres, nous nous sommes adressés à la cour suprême qui a tranché en notre faveur en adoptant une décision judiciaire irrévocable et exécutoire notifiée aux départements concernés depuis plus d’un an.



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Commentaires (2)

  • LA VERITE SUR LA MAURITANIE (H) 25/09/2020 12:25 X

    Le ministre Sidi Ould Salem doit se présenter et répondre des accusations portées à son encontre devant la police des crimes économiques et qui concerne des licences de pêche de poulpe qui s'est vu accorder par l’ancien président AZIZ. D’ailleurs une société de pêche opère actuellement à NDB avec des licences de pêche délivrées par l’ancien Ministre Nanni Ould Chrougha et qui porte justement le nom de Sidi ould salem l’actuel ministre qui a vraisemblablement échappé aux filets de la CEP.

  • Oumar EL HAJ (H) 25/09/2020 10:40 X

    Voici une décision de très grande importance. La déliquescence et la dépravation qui caractérisent notre système judiciaire et rendent impossible la réalisation de lEtat et à plus forte raison de l’Etat de droit privent du fait que toute administration, tout ministre, tout chef de service, tout EPA et tout EPIC s’estiment au dessus de la loi et éprouvent un mépris non caché de la justice et de ces décisions. Mais il y a plus grave encore : les décisions de justice ne sont jamais exécutées contre les banques, les sociétés d’assurances, les personnes ayant de grandes relations et ceux qui savent apprivoiser certains juges du parquet. Si je n’avais oas peur d’être poursuivi et emprisonné pour avoir dit la vérité, j’aurais dit qu’il semblerait qu’il existe un vieux contrat entre les sociétés d’assurances et les banques avec certaines juridictions et certains juges du parquet. Les mauritaniens ont peur d’investir dans leurs pays et à plus forte raison les étrangers, car la justice aujourd’hui au lieu de représenter l’ultime recours qui garantirait à chacun son droit est devenue depuis fort longtemps un cimetière où les droits viennent rendre leur dernier souffle et sont enterrés sans prières ni sépultures. Le droit à obtenir main forte pour les actes notariés ou authentiques qui représente un titre exécutoire et pour les décisions de justice ayant forcé de la chose jugée doit être automatique et ne pas laisser à l’arbitraire du parquet qui en abuse comme un bien propre. Le refus de prêter main forte doit être fait par décision écrite motivée et susceptibke de recours dans les délais les plus courts. Il en va de l’avenir du pays ici bas et demain à hand chacun devra faire face à son bilan et à son compte d’exploitation.Quand il ne sera plus possible de s’échapper ou de tricher. Maître Oumar MOHAMED MOCTAR EL HAJ, Avocat