MEDD - Mme la Ministre de l’Environnement et du Développement Durable a prononcé ce mercredi 30 septembre 2020 un important discours à l’occasion du Sommet de l'ONU sur la biodiversité, tenu en marge de l’Assemblée Générale et de la commémoration du 75ème anniversaire de la création de l’Organisation des Nations Unies.

Le sommet qui se tient cette année par visioconférence et sous le thème « Action urgente en faveur de la biodiversité pour un développement durable » a vu la participation d’un grand nombre de chefs d’Etat et de gouvernement et de ministres de l’environnement, ainsi que notre ambassadeur auprès des Nations Unies.

Il représente une opportunité pour confirmer l’engagement des pays membres à œuvrer pour l’atteinte des objectifs de développement durable d’une part, et la préparation de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes, qui commencera en 2021, d’autre part.

Le discours prononcé par Madame la Ministre a évoqué plusieurs axes dont notamment la situation de plus en plus fragile des écosystèmes et la biodiversité, consécutive aux pratiques d’exploitation, dominées par une logique de productivité économique de court terme, peu respectueuse de l’environnement et de l’intérêt collectif.

La ministre a, en outre, confirmé l’engagement total de la Mauritanie, a intégré la préservation de la biodiversité et des écosystèmes sensibles dans ses priorités de développement. Elle a annoncé que d’importants programmes de restauration et d’exploitation durable d’espaces forestiers, de zones humides continentales et côtières et de terres agro-pastorales, seront réalisés dans le cadre du programme prioritaire élargi du Président de la République, qui vient d’être adopté le 2 septembre dernier.

Dans ce cadre, a précisé Madame la Ministre, les avantages socio-économiques de la restauration des écosystèmes seront mis à profit pour améliorer la sécurité alimentaire et hydrique, réduire la pauvreté et créer des emplois verts.

La Ministre a également rappelé que la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes, qui commencera en 2021, offre l’occasion de rompre définitivement avec une vision purement « environnementaliste » de la biodiversité et concevoir, de manière plus cohérente et globale, notre réponse aux enjeux prioritaires et interdépendants de la Biodiversité, du changement climatique, de l’économie, de la santé, de la pauvreté et de l’emploi.

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