Saharamédias - Le ministre de l’éducation, de l’enseignement technique et de la réforme, Mohamed Malaïnine O. Eyih a dévoilé les grands défis auxquelles fait face l’enseignement en Mauritanie, en évoquant une feuille de route que le ministère prépare actuellement pour réformer ce secteur.

Le ministre qui s’exprimait lors du point de presse hebdomadaire du gouvernement que le premier défi est celui d’un cadre humain capable d’enseigner, réaffirmant que le corps enseignant sera renforcé grâce au recrutement de centaines d’enseignants lors d’un concours qui sera organisé cette année.

Le deuxième défi, selon le ministre, est celui des infrastructures grandement déficitaires et dont la solution définitive demande du temps.

Le ministre a révélé la création prochaine d’un système informatique à même de permettre une planification précise et efficiente capable de développer le système éducatif et l’exploitation optimale des ressources humaines, afin de vaincre le troisième défi relatif à la gestion.

Cette feuille de route qui sera appliquée en décembre prochain et qui s’étalera sur certaines étapes, s’achèvera en avril de l’année prochain, précisant que le processus de réforme de l’enseignement devait commencer avant mais avait été retardé par l’impact du covid-19.

Ould Eyih a déclaré que la feuille de route de la réforme sera amorcée par des concertations et des ateliers régionaux mais aussi par une amélioration du niveau des élèves en fonction du disponible.

Le ministre a ajouté que cette feuille de route sera axée sur les deux premières années de l’enseignement fondamental qui constituent la base de cette réforme et dont les programmes ont été révisés pour combler les insuffisances constatées.

Il a réaffirmé qu’au cours de l’année prochaine le programme de la première année sera généralisé de même que le livre scolaire, la formation des formateurs pour la première année et son suivi rapproché.

Le ministre a enfin dit que ce programme sera évalué à la fin de l’année scolaire afin d’identifier les insuffisances et les éviter lors de la deuxième année, la réforme de l’enseignement fondamental étant prévue pour s’achever 2025-2026.