C’est très simple. La justice appartient aux puissants. Elle se mets en mouvement et condamne avec la rapidité de l’éclair quand la supposée victime est un riche surtout si l’origine de sa richesse est douteuse. Alors que lorsqu’il s’agit d’un pauvre elle devient trainarde et excelle par sa lenteur voire son absence. Hassen LEBATT s’est attaqué à un nouveau richissime homme d’affaire, qui est né, qui a grandit et qui est devenu immensément riche à moins d’une décennie. Il va souffrir le martyr car le parquet et bien des juges se feront un honneur de le charcuter de le condamner à mort si possible. Il est moins grave pour nos juges de critiquer et de s’attaquer au Président de la République, aux oulémas, à la religion elle même que de dire du mal d’un homme riche qui a de l’argent, qui est donc capable de dicter les accusations et les verdicts. A l’époque un journaliste a parlé en mal de Bouamatou, il avait été condamné à un an de prison ferme et 300 millions d’ouguiyas. Des policiers sont allé le chercher au Emirats ou à Qatar. L’instrumentalisation de la justice n’est pas de l’apanage des Présidents et hauts fonctionnaires de l’Etat. La justice est instrumentalisé contre le faible par toute personne qui détient quelque moyens. Les puissants dictent leur volonté quelque soit la nature de cette puissance et il sont doublement servis par la justice, par notre justice. Ne faites pas appel car LEBATT risque de voir sa peine aggravée car plus on monte parce que lle nouvel homme d’affaire de l’ère Azizienne aura sûrement huilé tout le circuit

Cela s’appelle des poids, deux mesures et c’est très fréquent ici en Mauritanie.