19-10-2020 21:00 - Le commissaire aux droits de l’homme : « nous ne protégerons pas les auteurs des crimes d’esclavage »

Le commissaire aux droits de l’homme : « nous ne protégerons pas les auteurs des crimes d’esclavage »

Sahara Médias - Le gouvernement mauritanien a affirmé qu’il ne protégera aucune personne qui s’adonnerait au crime d’esclavage et qu’il se dressera devant tout celui qui s’adonnera à cette pratique.

Cet engagement a été réaffirmé par le commissaire au droit de l’homme, à l’action humanitaire et à la société civile, Hassena O. Boukhreïss dimanche à Néma, lors du lancement de campagnes de formation et de sensibilisation sur les droits de l’homme et la lutte contre l’esclavage.

Ould Boukhreïss a dit qu’il était porteur d’un certain nombre de « messages importants » de la part du gouvernement mauritanien qui souhaite les vulgariser.

D’abord celui de la criminalisation de la pratique esclavagiste, sous toutes ses formes, l’état ayant adopté des lois et mis en place des tribunaux spéciaux chargés de la lutte contre l’esclavage dont un se trouvant à Néma même.

Il a ajouté que l’état a pris en charge les frais des justiciables dans ce domaine et adopté la loi 2015/030 relative à l’assistance judiciaire pour les victimes partout dans le pays.

Le commissaire aux droits de l’homme a réaffirmé que l’état ne protégera aucune personne, quel qu’elle soit qui s’adonnera à l’esclavage et qu’il fera face à ses agissements.

L’état par ailleurs, a encore dit Ould Boukhreïss, ne permettra à personne de faire usage des questions d’esclavage à des fins qui ne soient pas liées au droit, à la loi et à l’humanité, appelant à revoir le système social et sa refondation sur des bases justes et égalitaires.

Le commissaire a enfin dit que la Mauritanie est en passe de connaître un grand développement et une prospérité et que les mauritaniens se doivent d’être unis afin qu’ils gèrent leurs richesses dans la paix et la sécurité.



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Commentaires (4)

  • biye (H) 22/10/2020 11:15 X

    Certains commentaires sont vraiment pitoyables. Comment peut-on croire qu'une personne choisie d'être esclave? Les commentaires que je viens de lire pour sanctionner les esclaves et non les esclavagistes prouvent que ceux qui le pensent n'ont pas bien compris la problematique des victimes. Mettez vous à la place des gens qui ont subit cet état de faits depuis des générations et des générations et qui n'ont aucune compensation financière pour se libérer de leur position social. Comment croire qu'ils peuvent même sentir une sécurité loin d'une vie qu'ils ont toujours vécu? L'équation n'est pas aussi facile que vous le pensez derrière vos claviers. Ces gens ont non seulement besoin d'un soutien financier mais aussi d'un accompagnement psychologique et morale. Une structure doit les prendre en charge pour une mise à jour psychologique et ceci prendra certainement quelques années. Ne jugeons pas à la légère ce qui constitue une grande injustice pour nos semblables.

  • MAROU2015 (H) 20/10/2020 05:33 X

    Mr le commissaire et mrs des ONG la liberte de vouloir etre esclave n'est pas un droi humain? Vous ne pouvez pas et vous n'avez pas le droit d'empecher quelcun de vouloir etre esclave. Vous etes ridicules.

  • pyranha (H) 19/10/2020 22:55 X

    Des personnes soumises et qui n'ont plus de raison,qui peuvent être prêtées vendues, et qui n'ont aucun droit.je demande à l'État de les abandonner car ils sont loin d'être des humains. Pas possible depuis des années on ne parle que de ces conneries. Svp Mr le commissaire amenez dans la foire aux bétails ou à marbatt.

  • pyranha (H) 19/10/2020 22:49 X

    Mr le commissaire, je vous demande désormais d'inverser la tendance ,désormais au lieu de punir les esclavagistes,c'est désormais ceux qui acceptent de se dire esclaves qu'il faut casser la gueule et punir sévèrement. Comment un être humain peut il se comporter en esclave et l'accepter en ce 21 e siècle ? Si vous punissez et tortures désormais ceux qui viennent se plaindre, ces histoires font se terminer. Je demande ces ONG qui s'occupent de ces personnes qui se comportent en animal de les abandonner parce-que ceux là sont en réalité des animaux et non des personnes. Je chercherai moi même à en acheter une de ces bêtes.