Il faut noter que zein le abidine est d'une intelligence inouïe. Un collabo.de Aziz avec lequel la bande de racaille et de rapace d'enrichissement sans limite a pu prospérer semble tout faire pour échapper au filet des grands voleurs.tu es vraiment très fort mon ami zein.

Quand à l’origine des fortunes personnes n’est dupe. Quel commerce peut en quelques rares années créer une fortune de plusieurs dizaines de milliards? 90% de l’argent des grands hommes d’affaires appartiennent à l’Etat, donc au peuple. Les seuls marchés de tailles sont les marchés de l’Etat avec des pots de vins énormes, une sur facturation qui donne le tournis et la complicité des gens au sommets avec le partage du butin se fait. Et si un curieux atterrit dans les organes de contrôle ou de décision on lui rempli la bouche et on lui enfile une corde autour du cou. Les mauritaniens, tous les mauritaniens savent d’où vient tout cet argent.

Ce monsieur au lieu de se faire oublier vient nous rappeler nos malheurs. Il est devenu immensément riche en commerçant avec Aziz pendant toute la décennie. En 10 ans de travail quasi exclusif avec l’état en qualité de fournisseur et d’entrepreneur il a dépassé les Chrif Abdallahi, les noueighued, les Bouamatou, tous les hommes qui ont prospéré sous d’autres décennies. Ensuite son parrain et peut être associé d’ex président la nomme manu militari sur patronat. Il doit et les autres rendre les biens du peuples et retourner à leurs moutons ou chèvres. Mais comme ils ont les moyens et comme la vie est une continuité ils déferont les amis et les bras droits des nouveau locataire de la maison grise et des palais ocres.

Il n’a pas autre chemin : un président des patronats décrété !

Le nomadisme entre les sphères de l’économie et de la politique menée par la junte militaire est devenu, en Mauritanie, aussi normal que l’habituel va-et-vient, entre les pâturages de la Guibla et le Tiris, de nos bergers. Quelques hommes d’affaires veulent par leur fric s’imposer en dictateur ou nous imposer indéfiniment leur cousin putschiste et quelques généraux-dictateurs de la junte militaire veulent être des hommes d’affaires en chipant le fric du petit peuple, à coups de milliards. A chaque échéance électorale nous risquons de gagner un Silvio Berlusconi ou un Pinochet. Pourtant, avant les militaires, les affaires avaient chez-nous une connotation positive, nos riches étaient respectés car leur bizness était national et nationaliste mais aussi leur réussite que nous souhaitions, vraiment, se faisait dans le temps et nous pouvions apprécier leurs efforts tout en profitant de leur zakat. Le passage d’homme d’affaires en chef du patronat ne se faisait pas par irruption volcanique. Il y’a maintenant confusion totale entre argent personnel et argent publics, rien ne va plus, faites vos comptes, nomades mauritaniens de tout horizon. La CEP a du boulot.

Ok maintenant, il faut passer à l'élection juste et transparente du président du patronat, du moment que les autres avaient fuit le pays pour sauver leur peau !