13-11-2020 08:29 - Vidéo. Mauritanie: El Guerguerat, émigration et exclusion, les raisons de la colère de Kane Hamidou Baba

Vidéo. Mauritanie: El Guerguerat, émigration et exclusion, les raisons de la colère de Kane Hamidou Baba

Le360afrique - Kane Hamidou Baba, leader de la Coalition Vivre Ensemble (CVE), candidat malheureux à l’élection présidentielle mauritanienne du 22 juin 2019, a animé une rencontre avec la presse ce mardi 10 novembre 2020.

Cette figure politique, classée dans la mouvance nationaliste négro-africaine, a abordé les sujets brûlants de l’heure: le blocage de la frontière mauritano-marocaine au niveau du passage d'El Guerguerat (à 55 kilomètres au nord de Nouadhibou et à 500 kilomètres de Nouakchott)...

Le drame des jeunes migrants clandestins ouest-africains, notamment sénégalais, qui tentent de rallier l’archipel espagnol des Canaries à bord d'embarcations artisanales. Un phénomène qui a fait plusieurs centaines de victimes au cours des dernières semaines.

Cet ancien député et ex-vice-président de l’Assemblée nationale a également appelé le gouvernement mauritanien à prendre des mesures pour «mettre fin à l’exclusion et à la marginalisation» de certaines communautés nationales, conformément à un projet de marche de la Coalition Vivre Ensemble (CVE) prévue en avril 2020, et renvoyé sine die à cause de la pandémie du coronavirus (Covid-19).

Proposant des pistes de solutions, Kane avance l’idée «d’un règlement du conflit au Sahara dans le cadre d’un consensus maghrébin» respectant la souveraineté et l’intégrité des états, sur le chemin de l’intégration.

Parlant de la question cruciale de l’immigration irrégulière, Kane Hamidou Baba a soutenu «qu’un seul état ne peut faire face et régler ce problème, qui a une dimension sous-régionale, régionale et internationale». Tous les pays de la région Afrique de l’Ouest, Maghreb et ses partenaires doivent agir de concert pour mettre fin aux images insoutenables des jeunes engloutis par les océans.

Situant la source du mal, il pointe du doigt un échec récurrent des politiques de l’emploi depuis plusieurs dizaines d’années, donc la responsabilité des gouvernements, mais aussi celle des familles et de la société, réclamant des sanctions pénales plus sévères à l’encontre des passeurs.

Par De notre correspondant à Nouakchott
Amadou Seck





Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Commentaires : 0
Lus : 1827

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (0)