Tawary - Les transporteurs publics urbains dans les différentes communes de Nouakchott ne veulent rien savoir et ne respectent aucune mesure de prévention sanitaire notamment les gestes barrières où la distanciation physique avec des surcharges et aussi le non- respect des clauses des assurances.

Au vu de la situation sanitaire du coronavirus qui persiste toujours dangereusement, le citoyen s’interroge sur le rôle des responsables chargés de veiller sur l’application stricte des mesures préventives et sécuritaires qui ne font qu’assister à la débâcle, notamment dans le secteur du transport public, des bus et des taxis dont la propreté est un vain mot, la surcharge qui n’obéit à aucune logique particulièrement sur les lignes desservant les quartiers périphériques, de Riyadh, Arafat, El MIna, Mellah, Sebkha, Neteg, Basra, Tarhil,…..

Le prix du transport est fixé par les conducteurs sous le silence absolu des autorités compétentes de la direction générale du transport.

Ce facteur justifie une fois de plus, le royaume des conducteurs et l'anarchie qui règne avec aisance dans le secteur du transport public. Sept places au lieu de cinq dans les véhicules légers ( 190 et autres) et parfois avec des bagages sur les genoux des passagers. Silence, ça passe!

Dans le lot, nous voyons les véhicules « toctoc » faire la surcharge 5 places au lieu de 4, alors que roulant ne remplit aucune mesure de sécurité.et tout se passe au vu et su des agents de la sécurité.

Le port du masque constitue un casse-tête pour les passagers (à majorité des personnes à santé fragile), une minorité le porte.

Quant aux chauffards, ils ont leurs petites manœuvres pour récupérer les documents qui leur sont retirés à chaque violation des mesures signifiées par la réglementation de la circulation pour la sécurité des personnes. Devant ces scènes quotidiennes, il n’est pas évident qu’on soit sorti de l’auberge. Mais peut-être dans un futur proche!

Par B.S