03-12-2020 00:30 - Campagne pour la distribution de près d’un million de moustiquaires imprégnées

Campagne pour la distribution de près d’un million de moustiquaires imprégnées

Sahara Médias - Le ministère mauritanien de la santé a lancé une campagne pour la distribution de près d’un million de moustiquaires imprégnées longue durée à des centaines de familles se trouvant dans des régions du pays considérées comme un important foyer du malaria.

Cette campagne avait commencé hier au niveau d’Aleg, wilaya du Brakna, et devra s’étendre à 288.000 familles dans les wilayas des deux Hodh, de l’Assaba, le Tagant, le Guidimakha, le Gorgol et le Brakna.

Selon le directeur général de la santé Sidi O. Zahaf la maladie de la malaria constitue un problème de santé publique dans le monde de façon générale et plus particulièrement en Mauritanie, arrivant en troisième position en termes de propagation, le nombre de cas enregistré annuellement atteignant 150.000.

Les cas les plus graves de cette maladie sont présents dans les régions de l’est, celles riveraines du fleuve et à Nouakchott, réaffirmant que la lutte contre cette maladie constitue une priorité pour le département de la santé.

L’organisation mondiale de la santé a mis en garde hier lundi contre une augmentation du nombre de décès dus au malaria en Afrique au sud du Sahara, plus que les décès consécutifs au covid-19.

Selon le directeur du programme de la malaria à l’organisation mondiale de la santé, les retards enregistrés au niveau des services médicaux à cause de la pandémie du covid-19 va accroître le nombre de décès dus à la malaria entre 20 à 100.000 en Afrique au sud du Sahara à majorité des enfants en bas âge.

Le responsable de l’OMS croit savoir que le nombre de décès consécutifs à la malaria dépassera celui du coronavirus.



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Commentaires (1)

  • DocteurM (H) 03/12/2020 10:36 X

    On dit souvent que pour occulter un problème, il suffirait de lui coller une commission, comité ...j'espère que ce ne sera pas le cas pour cette nouvelle institution qui pouvait rejoindre le conseil économique et social. Bon nous prenons note, et espérons que c'est entre autres démarches que le Président de la république désire traiter calmement des questions trop tenues tel le traitement du "passif humanitaire" dont son zapping dans le discours du 28 novembre a fait sursauter tous les défenseurs des droits de l'homme.