02-12-2020 02:00 - EN IMAGES. Plateforme de dialogue sectoriel : Bilan et perspectives

Tawary - L’Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR) a organisé, aujourd’hui (mardi 1er décembre 2020) un atelier annuel sous le thème : Plateforme de dialogue sectoriel : Bilan et perspectives.
Donnant le coup d’envoi des travaux de l’atelier, M. Mokhtar Ould Ahmed, directeur adjoint des stratégiques de la coopération et du suivi-évaluation au ministère du développement rural a prononcé un mot dans lequel, il a souligné l’importance des six thématiques qui étaient confiés groupes élaborés l’an passé et qui selon lui cadrent avec les priorités de son département.
Le représentant du ministre, a dit que le secteur rural mérite une attention particulière de la part de l’ensemble. Il a rappelé que le gouvernement œuvre pour une politique qui entre dans la rentabilité du secteur agropastoral. L'ensemble des départements concernés par la dynamique travaillent en synergie, a-t-il souligné dans son intervention.
Quant à M. Bâ Cheikh Oumar, le directeur exécutif de IPAR, il a parlé de l’importance du cadre de dialogue sectoriel ouvert et instructif dans le secteur agropastoral. Nous remercions vivement l’équipe IPAR Mauritanie avec la collaboration de RIMRAP (Renforcement Institutionnel en Mauritanie pour la Résilience Agropastorale) pour le travail remarquable réalisé et les résultats enregistrés malgré les contraintes et le facteur temps. « Reconnue officielle, il y a 2 ans par les autorités mauritaniennes, IPAR-Mauritanie avec sa gestion par M. Mamadou Birane Wane, est devenue une dynamique rare et complète dans son œuvre », a-t-il expliqué.
« Toutes les parties concernées doivent se concerter pour mieux faire et mieux agir dans le but d’assister les populations rurales touchées par la pauvreté » dira M.Bâ.
Il a rappelé succinctement les principaux objectifs de la plateforme pour dire que (IPAR, RIMRAP, l’UE, le gouvernement mauritanien, les associations, les ongs et les opérateurs) sont tous concernés pour des résultats attendus devraient être palpables pour l’avenir du monde rural et du secteur de l’agropastoral.
L’atelier a axé sur le bilan et les résultats des six groupes thématiques fixés lors des travaux du 12 décembre 2019 : Dialogue sectoriel/ Etats des lieux et dynamiques (hydraulique, pastorale, infrastructures rurales, lait local, gestion territoriale des ressources naturelles et sécurité et développement). Le projet a touché toutes les wilayas concernées par les groupes afin de recueillir le maximum d'informations à exploiter.
Lors des échanges avec les participants sur l’importance des interventions dans les secteurs afin d’accompagner le monde rural et d’inclure les acteurs dans les cadres de concertations pour une meilleure production, il a été question de mettre en relief le programme des groupes. Sur la partie technique, Dr Mokhtar Fall a fait une présentation sur l’Etat d’accomplissement des propositions faites par les groupes (lait local, hydraulique, pastorale, infrastructures rurales productives, CAP).
M. Franck MULLER, expert principal RIMRAP et Hamza Kane, ont présenté des exposés sur le dialogue sectoriel et les catégories prioritaires. Toujours dans cette partie, il a été question de la réflexion sur une étude approfondie du programme dans le but de planifier et de prévoir une aide à la décision de l’Etat et aux bailleurs.
Les structures et sociétés de la production doivent participer davantage pour le bien-être du secteur agropastoral, a signifié M. Franck.
Il a tenu dans ses propos plus de remarques sur le conseil agricole/Pastoral pour un cadre conceptuel possible pour un système intégré.
S’agissant des nombreuses interventions, elles ont porté sur le groupe « Conseil Agricole-Pastoral », la gestion des ressources naturelles, les infrastructures rurales et le lait local. Concernant les participants, ils ont apporté des contributions en posant des questions sur les différents points soulevés dans les discussions et échanges.
Le cadre global d’intervention de la plate-forme vise la mise en place d’un ensemble d’outils adéquats qui vont permettre de faire sortir la plus grande frange de la population rurale de la pauvreté extrême par : un renforcement des capacités de résilience des populations rurales le plus vulnérables à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.
Il est prévu qu’il apporte un appui institutionnel aux structures Étatiques en charge des politiques sectorielles et une structuration du secteur agropastoral par l’amélioration de l’accès aux services (infrastructures de base, désenclavement, conseil rural, vulgarisation).
Toujours dans les résultats, il a attendu que l’Etat accompagne le secteur agropastoral dans la gestion des eaux, des terres, des ressources naturelles, avec la société civile, les élus locaux, le secteur privé, …).
La rencontre d’aujourd’hui (mardi 1er décembre) a pour objectif de travailler sur les perspectives et identification des activités à réaliser en 2021 en incluant tous les acteurs concernés.
Par Aboubecrine SIDI
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