13-12-2020 10:00 - La Fondation Sahel rappelle la pratique de l’esclavage et non résolution du passif humanitaire
Le Calame - La communauté internationale a célébré la journée mondiale des droits humains jeudi dernier (10 décembre).
Un anniversaire saisi par «la Fondation Sahel » pour rappeler le contexte de la Mauritanie, caractérisé par la persistance de la pratique de l’esclavage et la non-résolution du passif humanitaire des années 1986/1991, à travers un document publié en vue de marquer le 72é anniversaire de l’événement.
L’édition 2020 est placé sous le thème «l’impact de la COVID-19 sur les droits humains ».
La Fondation Sahel « attire l’attention de l’opinion publique nationale et internationale, sur le fait que l’esclavage est toujours pratiqué à grande échelle en Mauritanie, comme en témoignent les dossiers accumulés devant les tribunaux de l’Etat, alors que les criminels sont protégés par les autorités judiciaires et sécuritaires.
En conséquence, plusieurs formes de discriminations et d’injustices persistent, rendant impossible toute solution au déséquilibre socioéconomique ».
Par ailleurs « les blessures nées des années de braises 1986/1991 sont toujours vives, comme en témoigne la marche des veuves et des orphelins, organisée à l’occasion de la célébration du 60é anniversaire de l’indépendance nationale » le 28 novembre dernier.