L’Association Réinsertion des filles pauvres et non scolarisées (RFPSN) a lancé lundi 12 décembre un atelier de formation des personnes ressources issues des communautés réfugiées en droits humains, Genre et Inclusion.

Cet atelier est organisé dans le cadre du projet « Contribution à la lutte contre les violences basées sur le genre (VGB) à travers la sensibilisation des communautés de réfufié(es) urbain(es) au niveau de Nouakchott.

Un projet conjoint entre la GIZ et l’UNHCR s’inscrivant dans le Programme Mondial de « Soutien au UNHCR dans la mise en œuvre du Pacte Mondial sur les réfugiés dans le cadre du lien entre l’Humanitaire, le Développement et la Paix » mandaté par le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ).

Dans un mot prononcé pour l’occasion, le Point Focal genre et assistance de l’UNHCR, Dieynaba Seck, a souligné le poids social qui pèse sur les victimes des violences basées sur le genre (vbg).

« C’est une question tabou dans nos communautés. C’est pour cette raison que votre rôle de leaders est très important pour véhiculer le message par rapport à la question des VGB. Il y’a le poids social qui pèse sur les victimes à qui on dit : il ne faut pas partager l’information sinon cela va créer des discordes au sein de la famille », a-t-elle affirmé.

Pour rappel, la formation qui prend fin jeudi prochain est assurée par Mme Aichétou Ahmed ( avocate), Moussa Seydi Camara (journaliste) et Balla Touré (consultant et coordinateur du projet).

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