18-03-2023 21:03 - Contribution à l’amélioration de l’offre éducative en Mauritanie

Contribution à l’amélioration de l’offre éducative en Mauritanie

Bakary Coulibaly - Le système éducatif mauritanien, concerne l’ensemble des institutions publiques et privées de la république islamique de Mauritanie ayant pour but d’assurer et de développer le système éducatif sur l’ensemble du territoire national .Les deux langues principales d’enseignement sont l’arabe et le français

En effet, la création de l’institut pour la promotion et de l’enseignement des langues nationale [IPELAN] par l’état est une décision salutaire dans la mesure où cet institut permet de promouvoir et de préparer l’introduction des langues nationales [soninké, pulaar, wolof] dans le système éducatif.

L’introduction des langues nationales dans le système éducatif peut être considéré comme étant un déclic ou un facteur déterminant pour rehausser le niveau chaotique des élèves car, l’expérience a montré dans le passé que les élèves issus des écoles des langues nationales avaient un très bon niveau.

A cet effet, les langues nationales doivent jouer le même rôle que le français et l’arabe c’est à dire être considérées comme des langues d’enseignement et de travail pour une meilleure école républicaine.

Le système éducatif mauritanien va de mal en pis. Malgré les différentes reformes opérées par les autorités compétentes le mal persiste. A qui doit on incomber la responsabilité de ce mal qui gangrène nos écoles par la baisse du niveau des élèves qui se traduit par des taux d’admission très faible voire trop faible au niveau des examens nationaux.

Les responsabilités sont partagées entre état, enseignants, parents d’élèves et élèves Certes l’état s’est beaucoup investi dans le système éducatif par la construction des infrastructures scolaires partout dans toutes les régions du pays et d’autre part par le recrutement des enseignants.

C’est dans la même perspective qu’un test de niveau a été organisé par le ministére au profit des instituteurs dans le but de peaufiner leur niveau et les méthodes d’enseignement. C’est ainsi que des formations continues ont lieu dans toutes les écoles des ENIs à l’intention des enseignants ayant subit le test depuis l’année dernière.

Nonobstant, tous ces efforts déployés par l’état, nous constatons toujours un dysfonctionnement dans différentes écoles de certaines régions ce dysfonctionnement s’explique par une gestion irrationnelle du personnel enseignant

Pour rappel, le ministère de l’éducation nationale a mis en place depuis quelques années un système d’information appelé SIGE [Système d’information de gestion de l’éducation] dont le but est de gérer les écoles fondamentales et secondaires par un système informatisé. Il s’agit au préalable de créer une base de données relative au personnel enseignant, élèves et infrastructures scolaires pour mieux les gérer.

En effet, grâce à ce système , toutes les écoles fondamentales ont été classées par type [ type A, type B, Type C] .Rappelons que c’est ce classement des écoles qui était à l’origine d’un grand mouvement général des affectations des enseignants et directeurs d’écoles et qui a créée un grand tollé chez les enseignants et certains directeurs d’écoles qui se sont sentis lésés par les critères attribués au classement des écoles en type.

Il est à noter que TAGANT était l’une des régions où le mouvement des enseignants et directeurs d’écoles a été fait sans levée de boucliers grâce à l’expertise de l’inspecteur départemental de la Moughataa de Tidjika en l’occurrence Khalil Mamadou Sow qui a su mener à bien d’une main de maitre ce mouvement en appliquant à la lettre les critères établis au préalable par le SIGE .

Au regard de cette kyrielle d’efforts consentie par le ministère, il urge également de focaliser les efforts sur une ressource humaine de qualité c'est-à-dire le recrutement des enseignants animés d’une volonté inlassable de mener à bien la mission qui leur est confiée qu’est de vulgariser des connaissances aux enfants de la nation. Surtout de faire de cette mission un sacerdoce.

Bakary Coulibaly



Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Commentaires : 1
Lus : 1938

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (1)

  • patriote1978 (H) 19/03/2023 08:12 X

    En lisant ce titre accrocheur,on est tenté de parcourir cet article .Mais hélas un texte aussi long que tautologique ! Dès le départ l’auteur commence par écrire que les responsabilités sont partagées entre l’état ,les enseignants ,parents d’élèves et élèves pour la chute des niveaux ,ce qui relève déjà d’une malhonnêteté intellectuelle assumée. Monsieur ne voit pas les idéologies sectaires qui ont gangrené l’éducation nationale, il ne voit pas cette tentative d’exclure les populations autochtones,tout ce qu’il voit c’est cette responsabilité qu’il dit partagée !!! Sans revenir sur les solutions organisationnelles qu’il préconise,je dirai il faut commencer par appeler un chat ,un chat . On ne peut pas guérir un mal dont le diagnostic est mal posé ! Le système éducatif mauritanien est gangrené par une volonté politique d’exclure par l’école . Commençons d’abord par rendre l’école républicaine et obligatoire pour tous les enfants résidant en Mauritanie. Ensuite interdisons formellement que les enseignants du public exercent dans le privé. Enfin vérifions tous les permis d’ouverture d’écoles privées.Tout cela en attendant que nos autres langues soient officialisées et introduites dans l’éducation…