Future Afrique - Riad, l’une des principales communes de Nouakchott-Sud n’est pas beau à voir .Car après la pluie, les eaux stagnantes, nauséabondes campent le décor.

C’est le sale temps dans bon nombre de quartiers de la ville de Riad après la pluie. Les enfants se baignent dans les mares qui occupent les places publiques et les abords des routes.

Les populations désespérées ne savent pas à quel saint se vouer. Les responsables de la mairie et du service d’hygiène sont abonnés absents.

« Les habitants de cette commune sont dans le désarroi. Un petit tour à travers les ruelles, rues et autres grandes artères de la ville nous permet de mesurer à quel point les Riadois sont déçus de l’attitude de leurs autorités au niveau local ».

Les maisons des quartiers avoisinants de l’hôtel de ville sont envahies et encerclées par les eaux des premières pluies. Et, la situation s’ est empirée avec la forte pluie du dimanche matin.

« Aucune intervention ni de la part de la mairie ni de la part des autorités », racontent, des femmes du quartier située au Carrefour poste Courant. « Nous avons d’importants problèmes pour sortir vaquer à nos occupations et même pour aller à la mosquée », commente un habitant du quartier PK 11 à l’Est de la cité Dahah.

"Nous n'avons vu aucune citerne de la commune pour pomper les eaux" , déplore Aminta, la soixantaine dépassée. "Nous avions toutes voté pour le maire actuel, espérant une situation meilleure, mais, en vain", racontent des femmes du quartier Boulangerie 50.

"Nous réclamons une réaction urgente des responsables de la mairie et des autorités", lancent des habitants de la ville.