La Dépêche - Les premiers résultats d’un partenariat public-privé dans le secteur agricole vient de donner des motifs d’espoir avec le rendement observé dans la culture du blé. Pour un coup d’essai ce fut donc une première expérience prometteuse dans l’association Sonader (Etat) et le tandem privé «Thimar »-«Bidaly ».

Mais ce sont, semble-t-il, les résultats dans l’exploitation des 200 hectares qui étaient inespérés tant pour leur qualité et que leur quantité. En effet, sur deux variétés expérimentées dans le cadre de cette initiative la production oscille entre 4 à 5 tonnes à l’hectare.

De quoi réjouir les partenaires Etat-Privé à la lecture d’un twitte du président de l’Union du Patronat Mauritanien, Zein El Abidine, y voyant une nouvelle opportunité pour diversifier la production agricole et une contribution aux efforts des autorités nationales pour l’avènement d’une sécurité alimentaire dans le pays.

Mais ce premier succès ne viendrait pas ex nihilo. En effet, un autre partenariat noué en 2011, entre le CNRDA et l’Organisation arabe pour le développement agricole sur 28 variétés de blé dur et tendre aurait conduit à identifier les variétés les productives sous nos cieux.

Pour concrétiser ce partenariat l’Etat aurait apporté un important soutien en termes de viabilisation et d’aménagement, de fourniture d’engrais, d’électrification des zones de production et d’engrais. Certains responsables qui évoquent la faible technicité liée à cette culture présagent, au gré du développement de la filière, une autosuffisance pour les besoins nationaux en blé dans les années à venir.