Tout bon musulman doit remercier Allah pour tout ce qui lui arrive, au moins pour deux raisons. La première c’est que rien ne peut lui arriver sans la volonté d’Allah.

La seconde c’est qu’il ne lui arrivera que ce qu’Allah aura jugé bon pour lui. C’est aussi simple et aussi claire que ça. Comme je dois remercier Allah pour tout ce qu’il me donne et pour tout ce dont il me prive, il y a une chose dont je suis heureux d’avoir été relativement privé. C’est la capacité de nuisance.

Quand je regarde au tour de moi et que je me compare, en cette période d’hivernage et d’humidité, aux tas de poubelles qui inondent notre capitale et polluent son atmosphère, aux cadavres de chats, de chiens et d’ânes qui jonchent nos rues, au nombre de cafards qui envahissent tous les coins et recoins de nos maisons, aux quantités de mouches de toutes tailles et de toutes couleurs qui se servent avant nous de tout ce que nous mangeons ou buvons.

Mes remerciements sont encore plus grands quand je me compare aux nuisances des moyens habituellement utilisés contre ces nuisances : les mairies, les ministères de l’urbanisme, de la santé et de l’assainissement, la protection civile, les insecticides, les programmes de lutte contre la pauvreté, le CSA, Emel 2012-2014, Taziaste, MCM, et le reste.

Je remercie Allah surtout de m’avoir permis de « survivre », jusqu’à présent, à toutes ces nuisances et à leurs causes.

Soueylem Val