11-02-2014 11:12 - Cridem et Claude K: enfin une consécration internationale
M.S. Beheit - Pour Cridem et son webmaster, Mohamed Kheloua Nouredine dit Claude K, la consécration tant attendue est enfin arrivée mais pas de là où on était en droit de l’attendre et c’est bien dommage.
On l’attendait toutefois avec impatience en raison des efforts jugés d’utilité publique, que cet infatigable travailleur n’a cessé d’investir pour donner à Cridem la renommée qu’on lui connait aujourd’hui et qui, quelque part, consacre l’image démocratique dont jouit la Mauritanie dans des milieux particulièrement exigeants en la matière et où la liberté d’expression ne peut souffrir d’aucun fourvoiement.
On l’attendait d’abord de la Mauritanie, de l’élite, de l’Etat, des lecteurs du site, des francophones, de la HAPA et des simples citoyens qui avaient mille et une manières de pouvoir l’exprimer. On attendait, que cet homme, qui a su aimer notre pays à qui il est en train de donner le meilleur de lui-même, puisse d’abord mesurer la portée de son œuvre à travers notre reconnaissance,...
...puis peut-être à travers d’autres témoignages qui, contrairement à nous, ne la jugent que sous un angle purement éthique.
On attendait également de nos annonceurs, de nos capitaines d’industries, de nos entreprises et de nos hommes d’affaires, de manifester eux aussi cette reconnaissance à travers un partenariat avec Cridem dont la renommée a, depuis belle lurette, traversé les frontières du pays permettant aux étrangers de savoir qu’on existe sur d’autres plans outre que géographique.
Cette reconnaissance, qui devait s’exprimer en termes de solidarité, n’est jamais venue. Bien au contraire car, Claude K s’est retrouvé plusieurs fois devant le procureur de la république pour avoir rapporté qu’un journal de la place a dit qu’un chat blanc est, en effet, un chat blanc.
S’il s’en est toujours sorti en y laissant quand même quelques plumes, les entités à l’origine des procès, qui ressemblent à s’y méprendre à une inquisition aux relents de xénophobie, n’ont jamais daigné présenter des excuses à cet homme, ni faire amende honorable après qu’ils aient compris l’utilité de son travail pour la stabilité du pays et, par conséquent, pour leurs affaires.
Mais tout cela n’a plus d’importance désormais. Maintenant que la consécration méritée est venue, peu importe qu’elle soit d’ici ou d’ailleurs. L’essentiel c’est que Cridem, et à travers lui la Mauritanie, soit honoré et ses efforts reconnus dans l’intérêt qu’ils apportent à la transformation de l’Afrique.
En effet, dans sa livraison N° 5 du mois de février 2014, New African, Le Magazine de l’Afrique, une des 9 publications du groupe IC Publication, présente sa sélection des ‘’100 africains influents’’. On y retrouve Claude K au milieu de personnalités comme l’Algérien Lakhdar Ibrahimi, négociateur des Nations Unies pour la Syrie, Mohammad-Mohamedou Ould Mohamedou, le plus "international" des mauritaniens et le chef du parti islamiste modéré Ennahda, Rached Ghannouchi qualifié de métronome de la transition Tunisienne.
On y retrouve aussi les marocains Moulaye Hafid Elalamy, patron du groupe Sahan et ministre de l’Industrie et des Nouvelles technologies de son pays depuis octobre 2013 et Oumar Azziman conseiller du roi Mohamed VI. A coté de ces deux personnalités trônent le Burkinabé Arsène Begnossan Yé le fameux ‘’ministre de l’article 37’’ et le Congolais (Brazzaville) André Okombi Salissa qualifié de ‘’Flatteur du Macky Sall du Congo’’ par Hichem Ben Yaïche rédacteur en chef de New African.
On y retrouve également la fille d’Ahmadou Ahidjo, Aminetou, pressentie comme futur Premier Ministre du Cameroun, Moise Katumbi, gouverneur de la province du Katanga en RDC, la présidente de la CPI, Fatou Bensouda et Nzazi Okonjo Iweala, ministre Nigérian des Finances.
Et, parmi d’autres personnalités, non moins célèbres, figurent à ce tableau le président de la BAD Donald Kaberuka, le Secrétaire Général de la CEA Carlos Lopes et Pierre Fakhoury l’architecte de Yamoussokoro.
Si les mérites de Claude ont été reconnus ailleurs plutôt que chez nous, il n’est cependant jamais trop tard pour bien faire. En d’autres termes, remettre les pendules du mérite à l’heure des œuvres utiles pour la collectivité nationale.
Cridem est là , présent dans notre vie nationale quotidienne et Claude K, toujours égal à lui-même et sans prétentions outre celles de rester à la hauteur des ambitions qu’il nourrit pour son site, est là aussi parmi nous. Et les deux se confondent dans une entreprise dédiée à la liberté d’expression et à l’enracinement de la culture démocratique que les mauritaniens doivent méditer à défaut de se sentir l’obligation de la soutenir ne serait-ce que moralement.
M.S.Beheite