Agé de 50ans, Yoro originaire de Thies (Sénégal) , expose des objets d’art devant l’IFM depuis une vingtaine d’années. Des objets tels que les perles (de différente catégorie venant du Mali, Mauritanie, Sénégal et Maroc notamment), les colliers et bracelets font partie de son univers depuis 1971 lorsqu’il séjournait déja à Zouerate et à Nouadhibou.

Travaillant autre fois dans une mine de fer nationalisée aujourd’hui SNIM, il quitte son pays pour la France en 1974 où il exerça plusieurs petits métiers pour arrondir ses journées .

Il ne reviendra qu’après les événements de 1989 entre la Mauritanie et le Sénégal. Faute de visibilité, il expose désormais sa table aux alentours du parking de l’actuel IFM où les gens en fonction de leur sortie ou entrée à l’Institut Français viennent le voir pour d’éventuels achats.

Vu que ce métier rapporte de temps à autre, il estime sur un air de constat qu’il faut se contenter de ce qu’on a malgré les charges familiales et professionnelles à prendre en compte avant d’ajouter « le manque de touriste rends les choses encore plus difficile maintenant on en voit plus », d’où sa volonté de se faire aider en vue « d’une réussite et un avancement » de son travail pour lui qui n’a pas encore l’opportunité d’exposer à l’intérieur de l’IFM, une consécration qu’il espère ardemment vu qu’il fait partie du décor de ce haut lieu culturel de Nouakchott.