19-05-2013 11:46 - Mauritanie : La revendication des dockers

Mauritanie : La revendication des dockers

Ces dockers Mauritaniens ont plein droit de revendiquer leurs droits au moment où l’économie Mauritanienne se porte bien (version officielle) et que l’État se dit disponible pour traiter tous les mauritanien au même pied d’égalité…Ah bon ? Kham… La question qui paralyse les magasins de ‘’Charii erizgue’’ à Nouakchott, nous interpelle tous, aujourd’hui pour qu'on trouve une solution définitive.

Ces dockers se tapent des tonnes et des tonnes nuit et jour pour surmonter les difficultés qu’ils rencontrent dans leur vie quotidienne. Et pour faire face à cette problématique, on note que les grands commerçants de ces magasins ne font visiblement aucun effort pour que ces dockers se retrouvent dans des conditions acceptables.

En référence, ces dockers ont une grande noblesse, une dignité à défendre, ils ont souffert des années et des années face à une exploitation que personne n’arrive pas à comprendre.

Alors, Quel honneur pour les dockers de Mauritanie? Quelle crédibilité ? Quel exemple ? Quelle patience ? Quelle productivité ? Quelle intelligence mais bafouée ? Et quel engagement pour vivre dans la paix en revendiquant ses droits dans la légalité.

Si un docker réclame 1500 UM au lieu de 500 UM par tonne et de l’autre coté, on nous glisse l’information pour nous donner un exemple au port de Nouakchott ou une grille décharge une tonne à 37.000 UM et que le docker qui est une personne ne réclame que 5000 UM par tonne. Cette revendication n’est qu’un désir de vouloir évoluer avec le rythme de la vie.

Pour remonter l’histoire de ces dockers en Mauritanie, on les trouve en général dans les marchés et bossent avec fierté, soumis, respectueux, sérieux, responsables, fidèles à leur gagne pain et toujours disponibles pour relever le défi. Aussi : « ils soutiennent et accompagnent toute initiative pour le bien des commerçants qui s’en moquent de leur revendication » a précisé un agent de liaison entre les commerçants et les dockers.

Cette frange de la société Mauritanienne a bien ses empreintes dans l’histoire du pays. Elle est adorable, agréable d’écouter dans ses justifications. Elle n’est qu’une référence incontestable que l’homme noir doit avoir pour vivre dans le Hallal.

Qui gouverne aujourd’hui en Mauritanie? c’est la paix sociale, le respect de l’autre, en l’acceptant dans sa dignité, œuvrer pour bâtir une Mauritanie stable où la cohabitation est sans faille, une Mauritanie unie et forte, une Mauritanie où on œuvre pour une justice sociale sans calcul, une Mauritanie sans aucune tension sociale, une Mauritanie contre le racisme, contre le tribalisme, contre le régionalisme, contre le clanisme, une Mauritanie qui œuvre pour une égalité des chances entre les Mauritaniens, une Mauritanie qui sanctionne et expose au public les criminels et ceux qui s’agitent dans l’ombre contre l’évolution de cet homme noir, une Mauritanie où la seule référence est l’efficacité dans son domaine d’activité en respectant le droit de l’autre.

Moussa N’Diaye
Journaliste TV
Professionnel de la Presse et de l’audiovisuel.
Nouakchott – Mauritanie.


Commentaires : 3
Lus : 2582

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (3)

  • bekrine (H) 19/05/2013 18:02 X

    J'ai l'impression que Monsieur N'Diaye est un révolté. Je lis souvent de ses articles un peu acerbes vis à vis du système. Je pense qu'il a souvent fleurté avec mais en vain. Est-il un frustré ou simplement un mécontent après sa défenestration de la TV. L'homme a changé de manteau.

  • kaaldigal (H) 19/05/2013 14:34 X

    L’état doit alors prendre ses responsabilités pour réguler cette profession. Mieux, une loi devrait garantir une rémunération en période de chômage, versée dans la limite de cent jours par an par une caisse professionnelle, qu’on pourrait dénommer ‘Caisse nationale de garantie des ouvriers dockers’.

  • gongiyanké (H) 19/05/2013 12:09 X

    Pauvres dockers Haratins,
    Il est temps que vous compreniez que vous devez jouir des mêmes droits que les autres composantes nationales. Mais comme le dit l'adage : "au pays de l'esclavage, le mépris est roi" LLC