Bonguide - Nous vivons ces derniers jours la fin d’une année scolaire durant laquelle l’enseignant (instituteur ou professeur du secondaire), pour la nème fois, a vécu, comme toujours, une lésion de droits et une réprobation continue et ceci le met, indéniablement dans un désarroi et un total désespoir…

Malgré la détermination permanente des enseignants dans la lutte qu’ils ont toujours menée contre la politique de discrimination, l’arbitraire, la ségrégation et la marginalisation démesurés des pouvoirs publics continuent de s’abattre sur eux à tous les niveaux et à un degré suprême.

Les syndicats de l’enseignement fondamental avaient présenté à l’Etat depuis 3 ans un projet de loi prévoyant la classification du corps des fondamentalistes. Pour sa ratification, Il faut noter que le gouvernement n’a pas tenu sa promesse bien qu’il ait donné son accord de principe, méprisant et méconnaissant ainsi un des droits le plus inaliénable des enseignants.

Nous vivons ces derniers jours la fin d’une année scolaire durant laquelle l’enseignant (instituteur ou professeur du secondaire), pour la Nième fois, a vécu, comme toujours, une lésion de droits et une réprobation continue et ceci le met, indéniablement dans un désarroi et un total désespoir…

Malgré la détermination permanente des enseignants dans la lutte qu’ils ont toujours menée contre la politique de discrimination, l’arbitraire, la ségrégation et la marginalisation démesurés des pouvoirs publics continuent de s’abattre sur eux à tous les niveaux et à un degré suprême.

Les syndicats de l’enseignement fondamental avaient présenté à l’Etat depuis 3 ans un projet de loi prévoyant la classification du corps des fondamentalistes. Pour sa ratification, Il faut noter que le gouvernement n’a pas tenu sa promesse bien qu’il ait donné son accord de principe, méprisant et méconnaissant ainsi un des droits le plus inaliénable des enseignants.

D’autre part l’Etat s’était engagé à distribuer des terrains à tous les enseignants sans exception aucune. Ce fut une décision qui a réjoui tout le monde et apprécié par toutes les organisations syndicales. Mais, regrettablement, il s’est avéré que cette distribution de terrains dans des sites stratégiques n’a profité qu’aux enseignants du supérieur pour la seconde fois !!!

Si nous rajoutons à ceci le niveau très bas des salaires et le refus catégorique de nommer les enseignants, en particulier les instituteurs, à des postes importants au sein de l’Administration, nous réalisons que depuis l’indépendance à nos jours l’enseignant de « l’inférieur »vit et a toujours vécu dans une situation déplorable et non enviable.

Par le biais de leurs syndicats, les instituteurs et les professeurs du secondaire tiennent à exprimer vigoureusement leur colère et leur indignation à nos gouvernants. Nous mettons le gouvernement en garde contre tout acte qui bafoue notre dignité et notre honneur. Nous somme le seul pays où l’enseignant de base est mis intentionnellement dans la misère par les gouvernants pour ne pas dire décideurs.

A travers ce communiqué, nous vous confirmons combien est forte notre solidarité et cette solidarité nous permet, sans aucune doute, de confronter et de combattre l’arbitraire dont nous sommes victimes par des dispositions légales en matière de manifestation, de protestation, de sit-in et de grèves.

Signataires:

- CLTM (Confédération Nationale de l’Enseignement Public)
- SLEM (Syndicat Libre des Enseignants de Mauritanie)
- SNEEF (Syndicat National des Enseignants de l’Enseignement Fondamental)
- NEG (Syndicat National de l’Education Générale)
- SNTD (Syndicat National des Titulaires de Diplômes)
- SPPE (Syndicat Professionnel pour la Promotion de l’Enseignement)
- SEL (Syndicat des Enseignants Libres)
- SNDDE (Syndicat National pour la Défense des Droits de l’Enseignant)
- SNEG (Syndicat National pour l’Enseignement Général)
- SEI (Syndicat des Educateurs de l’Intérieur)
- CGSEM (Coordination Générale des Syndicats de l’Enseignant Mauritanien