L'Humanité - Lundi 7 juillet, les travailleurs de l'entreprise Schenker, multinationale française implantée en Mauritanie, se sont réunis pour protester contre les licenciements de 155 salariés. La multinationale Schenker, spécialisée dans la logistique pour l'exploitation minière, a décidé de céder sa filiale mauritanienne.

Sitôt fait, le repreneur s'est séparé des salariés... Ceux- ci ont appris qu'ils étaient licenciés non pas par l'entreprise elle-même mais lorsqu'ils se sont rendus à la banque pour retirer leur salaire mensuel. Ils ont alors appris que les traitements ne seraient plus versés. Ces licenciements bafouent toutes les lois mauritaniennes, le code du travail et les conventions internationales.

La CGT, présente du 5 au 14 juillet en Mauritanie pour une mission de travail, s'est rendue aux côtés de la CGTM (Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie), première organisation syndicale du pays, pour apporter son soutien aux travailleurs licenciés.

Elle interpelle la direction de Schenker France pour que cessent ces pratiques honteuses envers les salariés et demandent leur réintégration immédiate ainsi que le versement des salaires dus. Elle témoigne toute sa solidarité aux travailleurs mauritaniens qui se battent pour des conditions de vie et de travail décents et pour que la justice sociale l'emporte.