Le monde célèbre la journée internationale de lutte contre la pauvreté ce samedi 17 octobre 2015. Si l’on parle de pauvreté, c’est le continent africain qui est indexé. Si l’Afrique est riche par son sous sol, c’est pourtant 850 millions de personnes qui y souffrent de malnutrition.

Dans le vieux continent, on imagine aisément le désarroi en matière de sécurité alimentaire des africains. Une situation qui n’est pas sans inquiéter le Programme des Nations Unies pour le Développement –PNUD- et la FAO qui proposent des politiques économiques et agricoles dans divers pays, proposant à leurs états des stratégies de lutte contre la pauvreté à travers une agriculture familiale productive et durable.

La logique des choses, voudrait que chaque paysan puisse vivre de ses terres à travers une agriculture diversifiée et durable sous le contrôle de ce dernier. C’est pareil pour l’élevage. Pour ces deux piliers de la sécurité alimentaire, la conception et leur mise en œuvre passent par une communauté organisée qui prendra en compte les priorités essentielles de leur sortie de crise.

A travers cette journée internationale de lutte contre la pauvreté, force est de reconnaitre que dans un pays comme la Mauritanie depuis l’indépendance à nos jours, l’arbitrage étatique est loin d’avoir favorisé les exploitants agricoles, les éleveurs et les pécheurs.

On ne peut parler de lutte contre la pauvreté s’il n’y a aucun impact sur ces trois secteurs, un impact qui passe notamment par leur autopromotion à travers des crédits bancaires.

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