30-12-2015 07:00 - Loupe du Rénovateur : Notre foi et notre compassion
Le Rénovateur Quotidien - La mort tragique de Ahmed Ould Mohamed Abdel Aziz et de Cheikh Oumar N’diaye ont, au-delà de l’événement triste et malheureux permis aux différentes communautés de ce pays de vivre dans le courage et le dépassement une épreuve inévitable tout en se comportant en bons croyants comme du reste durant d’autres faits voulus par le destin. Les deux familles des victimes ne désemplissaient pas de monde.
Pendant plusieurs jours c’est le même défilé de gens de tous les horizons qu’une chose forte unit : l’islam, la foi en Allah. Heureusement que la religion offre aux croyants la force de transcender leurs misères et leurs faiblesses. Eux les mortels. Nul ne peut contrarier le destin imposé par le tout - puissant.
(A Allah nous appartenons et à lui nous retournons ). Chaque mort donne aux hommes l’occasion de réfléchir chacun sur sa condition d’’être mortel et très fragile. « Nous vivons, mais sommes tous des cadavres » rappelle –ton toujours !
Mais il faut aussi et surtout se montrer humble, digne et grand face à tout acte en rapport avec l’humaine condition. Accomplir son devoir sans céder aux tendances ostentatoires et aux discours emphatiques qui corrompent les bonnes œuvres. Il nous faut assez d’élévation pour dominer et dompter les mauvaises pratiques qui viennent entacher nos bonnes intentions.
A chaque pas vers les bonnes œuvres, gardons à l’esprit que la meilleure chose qu’on apporte aux morts est la prière à la mémoire de tous les disparus. A leurs familles les condoléances inspirées par la religion.
Nous avons vu des mauritaniens armés de courage apporter leur solidarité aux familles et à leurs proches dans un élan de sursaut social et et de foi religieuse. Des érudits ont dit leurs bonnes paroles pour nous rappeler tous que chacun attend son heure pour entamer le grand voyage vers l’éternité.
Certes le drame a été douloureux pour tout le monde. Pour ceux qui ont perdu des êtres chers. Mais ce qui devait arriver est arrivé. Les témoignages ont été unanimes pour magnifier la grandeur de ces deux jeunes pétris de générosité et pleins d’ambitions.
On ne peut parler de l’un sans l’autre. On ne peut penser à l’un sans penser à l’autre. On ne doit prier pour l’un sans y associer l’autre. Ils sont désormais les compagnons les plus fidèles que la mort a arrachés sur le même chemin.
En ce mardi sombre qui a foudroyé les esprits. Il fallait que le voyage soit programmé ce jour-là dans cet endroit là pour que le destin implacable impose sa volonté contre nos surprises et nos peines. Contre nos pleurs et nos .
Il ne nous reste plus qu’à prier et implorer le maître des cieux de leur accorder sa miséricorde. Et aux blessés prompt rétablissement
A nous autres infortunés et fragiles, continuons à méditer et à nous préparer vers ce grand voyage sans retour. Tout en retrouvant la force spirituelle et morale pour continuer notre mission. A toutes les familles nous adressons notre compassion et nos prières aux morts.
CTD