Le mercredi 16 mars dernier, à l’Institut Culturel Français, nous sommes retombés en enfance avec le Cabaret d’improvisation Théâtrale. Les acteurs improvisent en direct avec le public avec des thèmes choisis par les spectateurs. Nous avons tous été entrainé dans un tourbillon de rires de la part d’une bande de comédiens qui visiblement ont le profil de l’emploi.

Le hasard a voulu que le thème que nous avions choisis sorte le premier, c’était sur la féodalité. Pour nous qui somme de cet art, l’équipe de nous avions vu nous a fait retomber en enfance. Oui ! Des souvenirs de classes qui surgissent de partout, derrière chaque situation proposée par le public. Sur scène, on ergote tout propos, on ratiocine puis on ressasse et on rabâche !

C’est ce qui m’arrive peut-être à l’âge qui est le mien ou seulement menace de le faire. A moins que…car si retomber en enfance devrait m’être imputé, j’aurais garde d’oublier, cependant, qu’enfance et innocence ne font pas que rimer, ils vivent et cheminent de concert ! Ne dit-on pas, en effet que la « vérité sort de la bouche des enfants » pour signifier que ceux-ci ne sauraient mentir parce qu’ils ne sauraient pas comment cela se pourrait faire ?

Pareillement et à propos des ivrognes, « in vino Veritas » est une maxime fort connue. Car d’avoir bu, d’être ivre vous fait sauter nombre des inhibitions que l’éducation, la morale, voire votre propre intérêt avaient mis en place dans votre cerveau pour vous protéger vous-même d’abord et l’ensemble de la société de cet autre « vous » que bien peu pouvaient connaitre !

Ceux du cabaret d’improvisation théâtrale ont été les champions toutes catégories de nos manquements en passant au peigne fin tous les maux de notre société sur scène. Bravo.

ADN

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