Les commerçants de ces frontières là en ont vu d'autres et ils trouveront la parade très rapidement à tous les obstacles qui se dresseront sur leur route et l'on verra alors d'ici quelques mois si les consommateurs mauritaniens (qui savent compter) vont préférer les produits de quatrième choix venant du Maroc et inondant à l'heure actuelle nos marchés ou ceux de bonne qualité et à prix raisonnable en provenance d'Algérie...lol

Si l'Algérie ouvre ses frontières avec le Maroc, leurs camions peuvent transiter. La distance depuis Alger via Casablanca jusqu'à GUERGARATE et NOUAKCHOTT serait d'environ 3800 km. Il y a l'autoroute depuis la frontière Algéro-Marocaine jusqu'à Agadir, les routes sont bitumées et d'excellentes qualités. Le passage par le Maroc nécessitera au maximum 5 jours, les camions ne subiront aucun dommage. Par contre vouloir demander à la Mauritanie de baisser les prix du carburant, cela fait partie de la souveraineté du pays.

Incroyable les africains ! Quel amateurisme ! On n’impulse pas la coopération commerciale entre deux Etats, surtout voisins, par une décision politique qui n’est motivée que par le souci de mettre des boulets au Roi. Personnellement, je suis totalement favorable à l’arrivée des produits algériens ici dans notre pays (une fois n’est pas coutume, même « erreur coloniale », ce pays est le mien). Car, il y aura la concurrence et c’est le pauvre consommateur mauritanien saigné à blanc qui va en profiter le premier. Mais avant de lancer en grande pompe ces échanges commerciaux « poussifs » entre les deux pays, il y a UN PREALBLE élémentaire. Avec intelligence, on pose la bonne question. Quelque moyen le plus efficace pour transporter nos produits vers la Mauritanie ? Evidemment la réponse est : une ROUTE BITUMEE jusqu’à Nouakchott. Si la réponse est non, alors on avise. Décision : construisons une route. Alors on inscrit le projet dans une dynamique de moyen et long terme. 1700 km non bitumées ? C’est trop. Alors les deux pays décident de construire cette route en 3 à 4 ans par exemple, puis les produits prennent la route dans 4 à 5. Ça, ça s’appelle faire de la planification. Mais, on n’a compris que le géant algérien vient de comprendre avec amertume que son « frère-ennemi intime », le Maroc, a une longueur d’avance, non seulement en Mauritanie, mais partout en Afrique, notamment côté ouest. Regardez la vidéo, ces camions, embourbées dans le sable, c’est une honte. Comment pourrait-on promouvoir un commerce concurrentiel et rentable avec des camions qui font 9 jours dans le désert, où les camionneurs ont l’air d’être des forçats ? Je reste convaincu que si les algériens avaient mis tous leurs produits dans un bateau, en moins d’une semaine, ils arrivent ici à Nouakchott. Sans poussière !