03-02-2023 21:00 - Rejet de la demande de mise en liberté provisoire de l’ancien président Ould Abdel Aziz

Rejet de la demande de mise en liberté provisoire de l’ancien président Ould Abdel Aziz

#Cridem – Le tribunal chargé de la lutte contre la corruption a rejeté jeudi 2 février la demande de mise en liberté provisoire de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz, introduite par son avocat, Mohameden Ould Ichedou.

Pour rappel, Ould Abdel Aziz a été arrêté la veille de son procès, ouvert le 25 janvier. L’ancien président Ould Abdel Aziz est accusé, avec 12 autres personnalités, dont deux anciens premiers ministres, Yahya Ould Hademine et Mohamed Salem Ould El-Béchir, d’ « enrichissement illicite », « abus de fonctions », « recel de produit du crime », « trafic d’influence », « blanchiment »…

Selon nos confrères de Taqadomy, le président du Tribunal pénal spécial (TPSC) de lutte contre les crimes de corruption, le juge Amar Ould Mohamed Lemine, a rendu une ordonnance rejetant la demande de libération provisoire de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz.

La décision précise que l’accusé, Ould Abdel Aziz, a été incarcéré conformément aux articles 147 et 153 du Code de procédure pénale à la disposition du TPSC, et que « l’ordonnance de dépôt a été rendue sur la base de nouvelles circonstances, à savoir la convocation de la session pénale du Tribunal, dans laquelle figurent les dossiers programmés, dont le sien.

Il a souligné que la loi prévoit l’arrestation des accusés déférés au Tribunal, pour les raisons suivantes: le bon déroulement du procès et la gravité des crimes.

La défense du prévenu, Mohamed Ould Abdel Aziz, avait déposé une requête auprès du Tribunal pour la mise en liberté provisoire de son client.

Par La rédaction de Cridem

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Commentaires (1)

  • activiobservat (H) 04/02/2023 13:40 X

    Translated from America Diaspora pages- Nous espérons qu'avec le temps, cette avocate arabe libanaise, Sandrella Merhej, aura peut-être honte, qu'elle éprouvera un peu honte et pudeur de se faire payer son salaire sur de l'argent volé à un peuple mauritanien pauvre. Son pays le Liban est un grand pays qui, malgré les récentes crises de gestion, reste riche par ses ressources économiques, riche par son histoire, sa civilisation, son niveau de modernisme, ses ressources humaines, ses diasporas dans le monde. Cette avocate ne devrait pas se rabattre sur cette vilaine affaire indéfendable dont les crimes et dégâts sont visibles à l’œil nu, un Casse du siècle dont l’ampleur n’est jamais vue en Afrique de l’Ouest ni dans le monde. Certains experts estiment la valeur totale détournée en 10 ans à plus d’une dizaine de milliards de dollars, c’est peut-être un excès mais les parties visibles de l’Ice berg suffisent pour y croire, ce qui fait plus que 100% d’un PIB d’une année d’un peuple pauvre, ou encore plus que le montant total de 3 budgets de l’Etat, donc pour 3 années cumulées.

    Les avocats étrangers, surtout ceux de pays plus riches que le nôtre devraient éviter cette affaire indéfendable et immorale et la laisser entre les mains des mauritaniens, la justice mauritanienne, le pouvoir politique, la société civile. L’ampleur des montants et des dégâts est sans précédent dans l’histoire du pays et c’est pour cette raison que le règlement de l’affaire ne se fait pas seulement par la Justice. Tous les mauritaniens doivent y contribuer afin de trouver une sortie acceptable pour les accusés qui se sont embourbés par avidité ou par ignorance dans ce sale marécage.

    Les frais que l’ex président Oul Abdel Aziz dépense actuellement pour les avocats étrangers s'élèvent à des centaines de millions et atteindront des milliards avec le temps et la longueur du procès, car les avocats sont plusieurs : une avocate libanaise, un avocat sénégalais, un avocat français aujourd'hui et deux avocats français l'an dernier. Toutes ces sommes dépensées par Oul Abdel Aziz sur les avocats font partie des fonds qui sont réclamés en justice et objet du présent procès, et même si l'on suppose que tous les fonds que Oul Abdel Aziz possède seront récupérés par la justice, mais ces milliards dépensés pour les avocats étrangers ne seront pas récupérés et le pauvre citoyen n'en profitera pas. Ô presse mauritanienne, Ô avocats mauritaniens, veuillez dire à ces avocats étrangers de France, du Liban et du Sénégal, qu'ils n'ont pas honte de se faire payer sur l'argent détourné de ce pauvre peuple. On dit que le premier avocat français qui était venu à Nouakchott l'année dernière, on dit que lorsqu'il a vu de ses propres yeux les images de la pauvreté dans la rue mauritanienne, il a commencé à reculer et se retirer de défendre des actes de corruption d’une telle ampleur dans un peuple pauvre et un pays pauvre.

    Les organisations de la société civile qui ont demandé à être représentées dans le dossier du procès de l'ancien président Oul Abdel Aziz, en leur qualité de partie civile lésée, et que le tribunal a refusé de les intégrer et de les représenter dans ce procès, ces organisations spécialisées dans la lutte contre la corruption, pourquoi ne jouent-elles pas un autre rôle important, qui est de porter plainte devant les tribunaux pénaux au Liban, au Sénégal et en France contre ces avocats étrangers de France, du Liban et du Sénégal qui n'ont pas honte de prendre leurs rémunérations sur l'argent volé sur ces pauvres populations ?