CNDH - Le Président de la Commission Nationale des droits de l'homme, Me. Ahmed Salem Bouhoubeyni entouré de ses membres et staff a été l’invité d'une émission Radiodiffusée en direct, diffusée simultanément sur les télévisions : Wataniya, Sahel, Mourabitoune, Chinguity, Dava, les plateformes en ligne et les stations de radio.

Au cours de cette émission spéciale, le président de la CNDH est revenu sur l’état des lieux des droits de l'homme en Mauritanie et le rôle de la CNDH dans la promotion et protection de ces droits fondamentaux. Cette émission était animée par les journalistes Cheikhani et Diagana.

Suite à la décision prise par les autorités de de procéder à l’enrôlement de tous les citoyens d’ici le 31 Décembre 2023, la CNDH à décidé d’accompagner cette initiative louable afin d’assister les citoyens dans leur légitime quête d’obtention de pièces d’identité, d’être à leur écoute et recevoir leurs plaintes et d’apporter conseils, avis et recommandations aux autorités afin de surmonter les éventuels obstacles et irrégularités.

Par ailleurs, le Président de la CNDH a souligné que son institution et ses partenaires travaillent en étroite collaboration avec l’Agence du registre de l’état civil et des titres sécurisés pour accompagner cette initiative.

Et Me Ahmed Salem Bouhoubeyni de rappeler le lancement de la campagne à Nouadhibou, en présence de la coordinatrice résidente des Nations Unies en Mauritanie.

Abordant la situation des femmes, le président de la CNDH a déclaré que malgré les efforts des pouvoirs publics en faveur de la promotion des droits des femmes celles ci enregistrent encore des difficultés à accéder aux crédits, aux hautes fonctions.

Le président de la cndh a donné comme exemples l’absence de femmes présidentes des commissions parlementaires, de femmes journalistes à la tête des institutions de presse: la Hapa, la radio, l’agence d’information etc, également l’absence des femmes médecins directrices des hôpitaux et directrices centrales au ministère, les filles stagiaires exploitées par des stages prolongés et sans rémunération, les femmes divorcées laissées pour leur compte le plus souvent avec plusieurs enfants en charge.

Le président de la cndh a conclu en appelant à une mobilisation en faveur des droits humains dans une certaine fermeté mais loin des discours de haine et d’incitation à la violence.