AMI - Le Président du Mécanisme national pour la prévention de la torture, M. Bekaye Ould Abdelmalek, a déclaré, au cours de sa participation à la cinquante-cinquième session du Conseil des droits de l’homme, que le Mécanisme national pour la prévention de la torture (MNPT), a franchi une étape importante vers la reconnaissance internationale de son leadership en matière de prévention de la torture et a été choisi lors de cette session pour présenter, au nom des mécanismes nationaux du monde entier, leur expérience en matière de prévention de la torture.

La Mauritanie a adopté le meilleur modèle en créant le Mécanisme national pour la prévention de la torture, rendant ce mécanisme indépendant et non affilié à aucun des organes existants, a-t-il précisé lors d’un point de presse en marge d’un "iftar" organisé par le mécanisme mardi soir à son siège à Nouakchott.

Il a expliqué que cette rencontre est l’occasion de faire le point sur ce que son organisme a apporté lors de sa participation à cette session, relevant que cette participation s’est déroulée à plusieurs niveaux, dont le plus important a été une réunion avec le Sous-Comité des Nations Unies pour la prévention de la torture, qui a été tenue dans le cadre de l’achèvement de deux missions du mécanisme national, chacune d’une durée de quatre ans.

M. Bekaye Ould Abdelmalek a indiqué que le mécanisme œuvre pour promouvoir un dialogue et une coordination permanents avec le Sous-comité des Nations Unies en vue de la prévention de la torture, car le mécanisme est une sous- interfaces du Sous-comité en Mauritanie.

Conformément aux dispositions du Protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture, le mécanisme est tenu de coordonner et de travailler conjointement avec le Sous-Comité des Nations Unies pour la prévention de la torture, en particulier en ce qui concerne les rapports et la correspondance ainsi que les échanges.

Au cours de sa réunion à la cinquante-cinquième session du Conseil des droits de l’homme, il a remis au vice-président de la Sous-Commission, M. Daniel Fink, le rapport annuel du mécanisme, ainsi qu’un compte rendu détaillé de ses activités et de l’efficacité de celles-ci dans la réalisation des objectifs fixés.

Il a noté que l’appui que le mécanisme reçoit du Sous-Comité a permis de familiariser le Mécanisme et de former les acteurs de la prévention de la torture aux méthodes de protection des personnes privées de liberté.

Le président du Mécanisme national pour la prévention de la torture a déclaré que l’exposé qu’il a présenté à la session comprenait deux recommandations au nom des mécanismes nationaux de prévention de la torture : la première concerne la nécessité d’accroître le volume de l’appui fourni par le Fonds spécial des Nations Unies, et la seconde rendre ces mécanismes partie prenantes de tous les organes et organisations internationaux afin qu’ils puissent participer aux activités liées à leurs domaines d’intervention.