12-08-2024 01:40 - Sebkha souffre (encore) de coupures récurrentes d’eau

Sebkha souffre (encore) de coupures récurrentes d’eau

Le Calame - La pénurie d'eau qui secoue depuis deux semaines Sebkha et sa banlieue (Basra et Kouva notamment) demeure plus que préoccupante. Les populations continuent de manquer cruellement d’eau et cherchent le précieux liquide à longueur de journée… Ce sésame est encore aux abonnés absents!

A Sebkha, contrairement au reste des départements de Nouakchott notamment Tevragh Zeïna, Ksar ou Arafat, les problèmes d'eau sont cycliques et les habitants de cette moughataa particulièrement de Basra font face à de sévères pénuries depuis de nombreuses années.

En plus d’autres préoccupations, les populations sont confrontées régulièrement à ce problème récurrent de l’accessibilité de l’eau pour les ménages. Bizarre !

Aller à la borne-fontaine est devenu, pour de nombreuses personnes disposant pourtant de robinets et s’acquittant régulièrement de leurs factures d’eau qui tombent en dépit des grosses coupures, le seul moyen d'avoir de l'eau dans certains quartiers de Sebkha. Étrange ?

L’on se demande quel est le critère fixé par la Société Nationale de l’Eau (SNDE) pour la distribution du liquide dans les communes de Nouakchott. Face au mutisme de la SNDE, les populations qui ne savent plus à quand un retour à la normale, sont dans la désillusion.

Phénomène déplorable à Basra et Kouva, d’aucuns passent des nuits blanches pour chasser les précieuses gouttes d’eau du robinet. Les populations pensaient avoir conjuré le mauvais sort avec le retour dans la nuit du mercredi 7 août à 3 heures du matin, de l’eau. Joie de courte durée avant le retour à la triste réalité.

Avec un débit des plus faibles, la précieuse liquide n’a coulé que deux heures d’horloge. Depuis lors, plus rien en attendant un prochain lâchage !





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Commentaires (3)

  • Buwuelm (H) 13/08/2024 12:34 X

    diargua ! Avoir des idées arrêtées n’est pas une bonne chose. À vous lire, l’on se rend compte que pour vous, s’il y a pénurie d’eau, c’est parce qu’il n’y a que des « noirs » à SEBKHA. Ce qui est totalement faux. Le calvaire est vécu par toutes les couches confondues. Pour vous, le problème de l’eau est délibérément orchestré par une main invisible qui cherche à faire souffrir une catégorie bien déterminée de citoyens à part entière. Cette pensée est absurde, vu la configuration de l’installation au hasard, de familles souvent sédentaires. diarga ! Nous ne sommes pas en Afrique du Sud des années 90. Il n y a pas de ghettos en Mauritanie, pas plus que des quartiers réservés. Vous voulez faire croire qu’à SEBKHA, où cohabitent des milliers de familles d’origines différentes, il est possible d’assoiffer toute la population, parce qu’il y a des « negro », (c’est votre terme) que vous croyez considérés, comme indésirables chez eux. Votre remarque est sans fondement et elle tend à donner une image autre que la réalité.

    Depuis dix ans, les difficultés de l’approvisionnement en eau, sont récurrentes dans le pays. Des villes et des quartiers partout érigés, loin de toute considération ethnique, raciale ou tribale, ont été impactés par ce phénomène à répétition, longtemps décrié et c’est Nouakchott qui remporte la palme. Cette situation est tout à fait compréhensible. En quelques années, la Capitale a connu un développement fulgurant (habitants et logements). Les autorités n’avaient pas prévu cela, par manque de vision. Le réseau d’alimentation en eau doit être revu et corrigé. Les pénuries d’eau sont en rapport direct avec la mauvaise gestion de la SNDE. Une bonne partie du matériel d’exploitation actuel doit être renouvelée et remplacée par du neuf. Les machines de seconde main sont peu sûres pour les grosses œuvres. La demande en eau des populations est de loin, supérieure à l’offre de l’Entreprise, Société muette chaque fois que des manifestations sont organisées et que ses services sont mis en cause.

    J’ai espoir que le Président de la république prendra cette fois le taureau par les cornes en vue d’abréger définitivement, les souffrances d’une population désemparée. Je ne saurai terminer ce commentaire sans avoir renvoyer le lecteur à des liens qui confirmeront que les « noirs » qui sont partie intégrante de la Mauritanie, ne sont pas ciblés et qu’ils sont comme tous les autres. La liste n’est pas exhaustive :

    1) 24-07-2024 21:34 - Gouvernement : le réseau alimentant la ville d’Akjoujt en eau potable a été affecté à 200 points sur le parcours.

    2) 10-05-2024 22:30 - Pour lancer des projets de développement, Ghazouani se rend samedi 11 mai à l’Assaba.

    3) 23-04-2024 09:15 - Ould Ghazouani : je regrette que la ville de Nouadhibou souffre encore d’une pénurie d’eau et d’électricité.

    4) 10-03-2024 00:00 - Pénurie d’eau : plusieurs quartiers de Selibaby ont soif !

    5) 07-03-2024 16:12 - Brakna : lancement d’un vaste projet d’alimentation en eau potable dans 165 localités et d’irrigation de 3500 hectares.

    6) 23-12-2023 10:35 - Le Président de la République supervise l’inauguration du projet de sécurisation d’eau potable à Rosso.

    7) 13-10-2023 16:16 - Mauritanie : Pénurie d’eau à Kankossa.

    8) 08-09-2023 07:00 - Mauritanie : Un été particulièrement éprouvant !

    9) 22-08-2023 15:10 - Mauritanie : le limogeage du patron de la SNDE, un bouc émissaire de la mauvaise gestion de l’eau.

  • diargua (H) 12/08/2024 14:14 X

    Buwuelm (H)ces coupures ne concernent que sebkha SEULEMENT ! et les habitants de sebkha sont des negros !! Donc pas de commentaire !

  • Buwuelm (H) 12/08/2024 04:19 X

    Il est inadmissible qu’en 2024, des pénuries d’eau soient constatées en Mauritanie. Pour seulement quatre millions d’habitants, une solution définitive aurait dû être trouvée depuis longtemps et ce n’est pas le seul problème qu’affrontent les populations. Ils sont nombreux, que je ne peux pas les énumérer tous. Je mets tout ceci au crédit du laxisme et de l’incompétence de certains responsables qui se savent protégés. Il est temps pour les ministres de se mettre au travail pour abréger la souffrance d’hommes et de femmes qui vivent le martyr à longueur de journée. Cela n’a que trop duré. Quand l’un des chefs de Départements n’est pas à la hauteur de sa mission, il faut le changer ; les ressources humaines ne manquent pas. Une opportunité se présente d’ailleurs avec une nouvelle équipe dirigeante qui doit savoir que :

    À la suite de l’élection présidentielle du 29 Juin 2024, 43,88 % des votants, dont 22,10 pour M. Birame, ont montré qu’ils ne sont pas satisfaits du 1er quinquennat de Monsieur Ghazouani. Seulement, en démocratie, c’est la majorité qui décide.

    Tout le mois de Juillet, j’ai échangé avec beaucoup de mauritaniens qui avaient espoir, qu’un vent de changement avait soufflé et que beaucoup de pratiques malsaines, vécues durant le premier mandat, allaient être bannies des arcanes du pouvoir à constituer. Avec la nomination du premier ministre Ould Diay, le pourcentage de 56,12 % qui avaient élu le Président, a connu une certaine dépréciation. Actuellement, la situation du Président de la République ne doit pas être très confortable. Son compagnonnage avec Monsieur Mokhtar, en tant que Chef du gouvernement, n’est pas pour rassurer ceux qui considèrent ce dernier, comme l’un des artisans majeur de la gestion chaotique de la « décennie Aziz ».

    Pour certains politiques et citoyens observateurs, il a trahi l’ancien président et ils ne lui font plus confiance. Pour d’autres, cet épisode est derrière eux, et le PM s’est engagé pour une rupture totale avec des pratiques antérieures qui ne seront plus tolérées. Il est indéniable que ses compétences sont avérées, mais il doit privilégier l’État de droit.

    Dans les prochains 90 jours de test, M. Ghazouani a intérêt à mettre la pression sur Ould Diay qui à son tour, mettra son équipe à l’épreuve, pour des résultats concrets que le peuple appréciera à leurs justes valeurs. La fin de la récréation a sonné et la moindre erreur de gestion ministérielle, pourrait être désastreuse pour tout le régime qui sera « désarmé », face à une population à bout de souffle.

    Au cours des mois à venir, le président de la République pourrait être amené à prendre des mesures radicales mais utiles pour ses ministres, s’il veut mener à bien son dernier quinquennat.

    WA-LLÂHU A’LAM.