La Dépêche - Le Ministre de l’Economie et des Finances, Sid Ahmed Ould Abouh, a révélé que notre pays a supporté et continue de supporter d’importantes pressions financières pour prendre en charge les réfugiés, plus de deux cents milles, jetés sur la route de l’exil et qui ont trouvé refuge dans le Hodh Charghi, en Mauritanie.

L’annonce a été faite par le ministre mauritanien à l’occasion d’échanges lors d’une rencontre de Haut Niveau sur le la gestion durable des crises des réfugiés et les déplacements des populations. Le responsable mauritanien participait aux côtés de la Ministre des Affaires étrangères de l’Allemagne, et du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés à la direction des débats.

Le choix de la Mauritanie et de l’Allemagne pour diriger les débats, aux côtés du HCR, n’est pas fortuit. Les deux pays s’investissent énormément dans la prise en charge et l’assistance aux réfugiés au cours des dernières années.

Le ministre mauritanien a estimé, pour l’occasion, que les autorités mauritaniennes n’ont rien ménagé pour apporter un réconfort aux réfugiés, mais qu’elles fondaient aussi beaucoup d’espoir de voir la communauté internationale assumer davantage ses responsabilités vis-à-vis des réfugiés et pour apaiser la pression sur les ressources publiques nationales du fait de la présence de milliers de réfugiés, arrivés dans des conditions aléatoires.

Ould Bouh a, néanmoins, remercié le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et les agences spécialisées des Nations Unies pour leur soutien et leur assistance à son pays afin de faire face à cette pression sans précédent.