Sahara Médias - Le directeur général de l’Institut national de l’éducation, Dr Cheikh Ould Sidi Abdallah, a tenu mercredi une réunion avec le secteur de la production scolaire et les responsables des différentes étapes de l’élaboration des manuels scolaires.

Au cours de cette réunion il a été examiné les obstacles qui entravent la production du manuel scolaire, et les défis auxquels sont confrontés les intervenants dans ce domaine.

Intervenant le directeur général a déclaré que cette réunion vise à évaluer les défis auxquels est confronté le processus de production du manuel scolaire en Mauritanie, « qui il fait partie de la souveraineté nationale puisqu’il est le produit des efforts nationaux en matière de rédaction, de relecture et de correction. »

Il a souligné l’importance des manuels scolaires élaborés dans les domaines de la littérature, de l’histoire, de la géographie et de l’éducation civique dans le reflet d’une image fidèle de la Mauritanie, en mettant en évidence ses figures historiques qu’il s’agisse de scientifiques, les poètes ou de résistants.

Le directeur général de l’IPN a également souligné la nécessité de veiller à la qualité des ouvrages scientifiques, notamment en mathématiques et en physique, et de tirer profit des évolutions technologiques dans ces domaines.

Il a souligné l’importance de la réunion en tant que plateforme destinée à identifier les défis et les propositions visant à améliorer la qualité du manuel, notant qu’il y a quelques observations sur son contenu, et insistant sur la mise à disposition de mécanismes et de ressources pour les corriger.

Les interventions des participants se sont concentrées sur la révision des critères d’avancement de carrière et des mécanismes d’incitation pour ceux qui travaillent à l’élaboration des manuels, en soulignant certains défauts qui peuvent affecter leur qualité, et la méthode traditionnelle de rédaction qui ne suit pas le rythme de l’époque.

Parmi les défis les plus importants mentionnés par les intervenants la faiblesse de la méthodologie de rédaction et la rémunération des auteurs, malgré l’effort considérable et le peu de temps qui leur est alloué.

Certains ont demandé la création d’une commission spécialisée dans la qualité de l’éducation de base, chargée de réviser et de rédiger les manuels et de former les superviseurs.