Les forces de l'ordre ont peut-être eu tort d'établir que l'enseignant n'a pas été giflé ! Une gifle est un coup porté du plat de la main contre un visage. C'est l'un des coups les moins susceptibles d'occasionner des dommages corporels graves. Les prétentions à réparation juridiques d'un plaignant sont de faible coût pour l'Etat.................... Recevoir une gifle a néanmoins une dimension symbolique importante dans la psychologie des sahéliens.......................................Des formations sur le bon usage et les bonnes techniques de gifles pourraient être organisées........................ Car en maintien de l'ordre, il s'agit en premier lieu de dissuader et éviter le contact direct, puis d'assurer le succès de l'action coercitive quand le contact n'a pu être évité...............................Les forces de l'ordre savent que les gifles ne sont pas un moyen efficace quand il s'agit de fixer ou isoler un groupe, de maitriser un agité ou de mettre en incapacité quelqu'un de violent...................... Mais si les manifestants peuvent être davantage dissuadés du contact par la perspective de recevoir des gifles plutôt que des coups de matraque alors la multiplication des gifles durant certains contacts peut être envisagée pour "constituer une réputation" susceptible de diminuer les contacts...................................... Il ne faut néanmoins pas abuser des gifles car l'usage d'une dissuasion psychologique tend à amenuiser ses effets. PS1: les mauritaniens sont des anarchistes dans l'âme qui réclament "un Etat de droit sans ordre" : ils auront, comme partout, l'ordre et le droit ou pas d'Etat du tout !

Les forces de l'ordre ont le droit d'agir la force. L'inadéquation des procédés d'un maintien de l'ordre relève de l'appréciation de l'administration et du jugement des lois. Les individus ou groupes d'individus qui refusent ce principe des Etats sont dans 1 des 3 dispositions suivantes: 1) Recherche de recomposition de l'ordre établi: l'individu ou le groupe, cherche une meilleure place pour lui, A l'INTERIEUR du même ordre des choses.....................................; 2) Rébellion : l'Etat a le DEVOIR de maitriser la rébellion individuelle ou collective. Avec un éventail de choix légaux, qui vont des procédés de séduction à l'écrasement dans le sang !......................................3) Révolution: Dans ce cas, il y a OBLIGATION de renverser par LA FORCE l'ordre établi. Le nouvel ordre obtenu , comme le précédent, sera fondé par et sur la force. Laquelle force a l'obligation de se rendre SUPPORTABLE par la justice bonifiée par la reconnaissance de droits humains.......... Seule la révolution peut auto-LéGITIMER sa violence car ses auteurs acceptent le principe de mourir ou survivre sans AUCUN DROIT...........................................; Le moment mauritanien, ne désire ni n'est capable de révolution..........................; Des filous aiment à agiter le chiffon rouge de rébellions collectives: Ils n'en ont pas les moyens !............ ..........En revanche, la recherche de recompositions socio-économiques et hiérarchiques bat son plein.

Le 16/11/2024, à 11h17, j'ai rédigé un article sur cridem dénonçant le parti pris de l'enquête et affirmant que la vérité restera cachée. Même l'enseignant a nié l'action du policier, bien que largement diffusée sur internet. Les policiers ont également nié toute mort dans leur poste de police, donc toute tentative de leur faire avouer des actes de violence est inutile, car notre police est habituée à falsifier des preuves et à nier. Ainsi, Monsieur l'enseignant, les réseaux sociaux et Madame la ministre, les partis politiques et autres votre solidarité est vaine, car la police l'emporte dans ce genre d'affaires.