29-11-2024 02:23 - Le ministre de l’intérieur annonce la révocation et la suspension de dizaines d’enseignant en octobre

Le ministre de l’intérieur annonce la révocation et la suspension de dizaines d’enseignant en octobre

SAHARA MEDIAS - Le ministre mauritanien de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine, a révélé que le mois d’octobre a vu la révocation de 207 enseignants, la suspension de 86 autres et la levée de la suspension de 221 enseignants.

Au cours de la conférence de presse hebdomadaire du gouvernement, il a ajouté qu’au cours du même mois, 116 enseignants ont été révoqués, 96 suspendus et la levée de la suspension de 92 autres.

Le ministre a rappelé que le président mauritanien a instruit les ministres de l’intérieur et de l’éducation de rendre compte chaque mois de l’assiduité des enseignants à leurs lieux de travail afin d’accroître le rendement des écoles républicaines.






Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Commentaires : 3
Lus : 1114

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (3)

  • avocatgeneral (H) 29/11/2024 12:20 X

    Ou est la ministre titulaire ? Ayez l'amabilité de préciser que le ministre de l'intérieur assurait l'intérim sinon c'est à ne rien comprendre.

  • Hartaniya Firilile (H) 29/11/2024 09:01 X

    Le ministre de l'intérieur est conscient que de nombreux commerçants, actuellement propriétaires de boutiques, perçoivent un salaire chaque mois sans pour autant avoir enseigné ou même avoir une idée précise de ce qu'est le métier d'enseignant. Leur seule chance réside dans le fait d'être proches de personnes en uniforme, de ministres ou de directeurs de certains services. Cependant, la majorité de ceux qui se prétendent enseignants sans avoir mis les pieds à l'école sont protégés par les chefs de tribus, eux et leur famille, femmes, enfants et bergers, sont souvent intouchables.

  • Hartaniya Firilile (H) 29/11/2024 09:00 X

    Si le ministre de l'intérieur décide de licencier des enseignants dans les écoles relevant du ministère de l'éducation, on est en droit de se demander où se trouve le ministre et son département. Aujourd'hui, plus de 35% des salariés et fonctionnaires de l'enseignement primaire sont présents sur les marchés et restent chez eux. Pourtant, ceux qui sont recrutés temporairement ou engagés sous contrat dans les écoles et partout dans le pays n'ont pas le niveau requis, ils ne savent ni lire ni écrire, en particulier les femmes qui, autrefois au foyer, remplacent les enseignants recrutés et payés par l'État. Ils sont des commerçants et des hommes d'affaires. Ainsi, le ministre de l'intérieur devra procéder à une nouvelle purge s'il veut réellement agir sérieusement, car le nombre de ceux qui restent est deux fois plus élevé que celui des partants.