Le Calame -- Les années se suivent et se ressemblent. Il y a eu 2024. Puis voilà on est en plein dans 2025. Le président est président. Il préside. Doucement. Selon les opposants. Les anciens. Les très anciens. Ceux des tout début de la démocratie. Vers les années 1992. Du temps d'un certain Maouiya Ould Sid'Ahmed Taya.

Selon ces opposants disais-je : notre président serait très poli. Bien éduqué. Respectable. Respectueux. Comme si cela suffisait à nous faire avancer. Comme si cela suffisait à changer nos mentalités, nos atavismes, nos instincts grégaires. Si un président ne devrait pas dire cela.

Un président ne devrait pas non plus pas aussi faire cela. Les ministres de 2025 sont comme les ministres de 2024 qui sont comme les ministres de 2003 qui sont comme les ministres de 1992 qui sont comme les ministres de 1985. 2024. L'année du deuxième mandat. Le commencement de la deuxième décennie.

Comme ça les deux fameux Mohamed nous auront gouverné 21 ans. Deux décennies tumultueuses sur fond de promesses et de profession de foi: lutte contre la gabegie. L'école républicaine et j'en passe pour ne pas me fatiguer à ressasser n'importe quoi ! Eywe où est-ce on en est? Depuis 1978 que nous sommes en rassemblement militaire et que nous marquons le pas.

Aujourd'hui, on nous parle de gaz. Après nous avoir parlé de fer. De pétrole. De poisson. De terre et du ciel. Mais de quoi encore ?. Dis donc comme disait un vieux soldat colonial qui a fait les guerres d'Indochine et d'Algérie. Des comportements condescendants. Des rituels vexatoires. Des comportements routiniers.

Cinquante milliards pour Nouakchott. Pour son développement ? Missions ministérielles pour faire quoi ? Une preuve que les administrations régionales, les services techniques décentralisés, les conseils régionaux, les mairies ne jouent aucune partition et ne jouissent d'aucune crédibilité. Salut !

Sneiba El Kory