10-01-2025 01:07 - Attaque du palais présidentiel au Tchad: le président Mahamat Idriss Déby évoque une tentative d'assassinat

Attaque du palais présidentiel au Tchad: le président Mahamat Idriss Déby évoque une tentative d'assassinat

RFI AFRIQUE -

Des images des caméras de surveillances montrant l’attaque de mercredi 8 janvier sur la présidence ont été diffusées à la télévision ce jeudi. Elles prouvent, selon le président, une tentative d’assassinat. Les réactions en soutien au président se multiplient à Ndjamena, la capitale.

Diffusées par la télévision nationale du Tchad, les images montrent un groupe d’hommes attaquer à l’arme blanche plusieurs gardes de l’une des entrées de la présidence. Malgré les sommations, on y voit un militaire être lynché par plusieurs coups de lance et de machettes tandis que d’autres pénètrent à l’intérieur du complexe.

Les gardes, dépassés en nombre, sont obligés de battre en retraite. Deux d’entre eux y laisseront la vie, selon le procureur de la République.

« Les assaillants de cette vaine tentative visaient à me vitrifier », dit Mahamat Idriss Déby Dès le lendemain de l’attaque, les déclarations en soutien au président Mahamat Idriss Déby se multiplient. Des politiques comme l’ancien Premier ministre Albert Pahimi Padacké et son parti RNDT-Le Réveil ou encore le RDP de l’ancien ministre Mahamat Allahou Taher.

L’actuel chef du gouvernement, Allamaye Halina, appelle également le peuple tchadien à rester soudé.

Le président Mahamat Idriss Déby s'est exprimé sur les réseaux sociaux. « Les assaillants de cette vaine tentative visaient à me vitrifier, mais ils ont été vitrifiés par la vaillance, la vigilance et le courage de la Garde présidentielle », a-t-il écrit sur Facebook.

« Cette attaque n'aurait jamais pu mettre en péril la sécurité de l'institution présidentielle »

Depuis hier, le gouvernement affirme avoir rapidement repris le contrôle de la situation. Dix-huit des 24 assaillants ont été tués, les six autres ont été faits prisonniers, explique notamment le ministre des Affaires étrangères et porte-parole du gouvernement, Abderamane Koulamallah.

« Les personnes vivantes de cette attaque ont commencé à parler. C'est une bande de pieds nickelés. Ce n'est vraiment pas une attaque d'envergure. C'est une attaque qui n'aurait jamais pu mettre en péril la sécurité de l'institution présidentielle ni la sécurité du gouvernement », martèle Abderamane Koulamallah.

Avec notre correspondant à Ndjamena, Victor Mauriat





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Source : RFI Afrique
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Commentaires (1)

  • Buwuelm (H) 10/01/2025 15:58 X

    Tous les dirigeants de pays africains qui ont osé défier Macron, doivent s’attendre à des représailles de la France. Tout au long de 2024 et cela continue en 2025, l’ex pays colonisateur est humilié et recalé aux dernières préoccupations des africains qui tiennent à le remettre à sa véritable place, en l’obligeant de traiter d’égal à égal avec eux. C’est l’Algérie qui la première, a ouvert le bal, il y a quelques années en menant une vie dure au pays de Charles de gaulle. Le président algérien rendait coup pour coup à la France et je crois même que cela a inspiré certains chefs d’État de l’Afrique de l’Ouest, qui lui ont emboité le pas, afin de se démettre du diktat de Paris, devenu insupportable pour le Continent noir.

    Macron n’hésitera pas à créer des zones troubles, en vue de déstabiliser certains régimes hostiles à la mainmise française, comme avait fait Sarkozy, fils d’un immigré hongrois, à la Libye. C’est justement la désintégration de ce pays de l’Afrique du nord qui est à l’origine de tous les problèmes que connait la zone Subsaharienne, avec la prolifération des armes et des groupuscules dits terroristes.

    Notons au passage que des dizaines de satellites français sont au-dessus de nos têtes, surveillant le moindre mouvement et transmettant toute communication sensible à leurs services de renseignement.

    Emmanuel a subi des affronts inédits et pour cela, fera tout pour laver les déshonneurs, dont le dernier en date a fait mouche. Il s’agit de la déclaration du Premier ministre du Sénégal, qui répondant à une provocation du président français, a dit : « BIEN AU CONTRAIRE, LA FRANCE A SOUVENT CONTRIBUÉ À DÉSTABILISER CERTAINS PAYS AFRICAINS, COMME LA LIBYE, AVEC DES CONSÉQUENCES DÉSASTREUSES SUR LA STABILITÉ ET LA SÉCURITÉ DU SAHEL », et pour corser le tout, il ajoute : « SI LES SOLDATS AFRICAINS, PARFOIS MOBILISÉS DE FORCE, MALTRAITÉS ET TRAHIS, NE S’ÉTAIENT PAS BATTUS POUR DÉFENDRE LA FRANCE, CELLE-CI SERAIT PEUT-ÊTRE ENCORE ALLEMANDE AUJOURD’HUI ».